Explosion de joie à Annaba Le coup de sifflet final de l'arbitre fait l'effet d'une bombe dans les logements et les cafés où les familles et les amis s'étaient réunis pour suivre le match. Des milliers de Annabis, des centaines de voitures et de motos prennent aussitôt pris possession de la rue et des boulevards. La joie est véritablement à son comble. On s'embrasse, on rit, on danse des youyous et des chants fusent de partout. Indescriptible est l'ambiance. Même les bateaux à quai au port de Annaba sont de la partie avec leur sirène qui s'entend des kilomètres à la ronde.
La fête, qui avait commencé bien avant la rencontre, a atteint son comble après la victoire des Verts sur le Burkina Faso. En effet, dès le coup de sifflet final, des cortèges de véhicules aux couleurs nationales convergent vers le centre-ville de Chlef, pendant que d'autres sillonnent les quartiers au rythme de la derbouka et du saxo. Dans un même élan, des milliers de jeunes et de moins jeunes, des familles sortent dans la rue pour célébrer cet événement jusqu'à une heure tardive de la nuit.
La Saoura fête les verts
A croire que les Bécharis suivaient la rencontre Algérie-Burkina Faso devant leur porte car en moins de cinq minutes après la fin de la partie, rues et places publiques étaient déjà bondées. Les cortèges de véhicules sillonnaient allégrement la ville dans tous les sens. Tous les interdits sont tombés, en l'honneur d'une agréable et chère qualification au Mondial 2014. Les sons des klaxons et des bendirs au milieu des fameux «one two three, viva l'Algérie» ou encore «Tahya El Djazaïr» ont envahi la cité, quadrillée par les éléments des services de sécurité, visiblement dépassés. Béjaïa vibre de joie
Des centaines de personnes ont investi, dans la soirée d'hier, les artères de la ville de Béjaïa pour exprimer leur joie suite à la qualification des Verts pour le Mondial brésilien après leur victoire sur le Burkina Faso par 1 but à 0. En effet, à bord de véhicules arborant des drapeaux algériens klaxonnant à tout-va, les Béjaouis ont fêté cette deuxième qualification de suite des camarades de Bougherra à la Coupe du monde. Les scènes de liesse se sont prolongées jusque tard dans la nuit.
Après un intenable match, les Sétifiens, qui ont à l'instar des Algériens des autres régions du pays retenu leur souffle 90 minutes durant, envahissent les rue et ruelles de la capitale des Hauts-Plateaux qui ne pouvaient contenir une marée humaine exprimant de mille et une manières sa joie et son incommensurable bonheur. L'allégresse se lisait sur tous les visages, chantant et dansant à l'honneur de ses Verts qui ont réchauffé les cœurs en ce mois de novembre, historique pour l'Algérie la Blanche.
Nuit blanche dans La capitale
Alger, comme toutes les régions du pays, a fêté dignement la qualification des Verts. Une explosion de joie a sorti la capitale de sa léthargie au coup de sifflet final de l'arbitre. En quelques secondes, rues et ruelles de la capitale, vides quelques heures avant la rencontre, grouillent d'une marée humaine, agrémentée de défilés de véhicules klaxonnant, rappelant aux Algérois les fameux moments de la qualification de 2009 et l'épopée d'Omdurman.