Les parents d'élèves de l'école primaire Bouzie Abdelkader de la localité de Freksa, dans la commune d'El Hachimia, au sud de Bouira, se plaignent des conditions difficiles dans lesquelles sont scolarisés leurs enfants. En effet, ces parents dénoncent en premier lieu le manque de moyens de chauffages dans les six classes de cette école. «Nos enfants souffrent du froid avec les perturbations climatiques enregistrées depuis le début de cette semaine», nous dira un parent, précisant que les appareils de chauffages installés dans les classes ne fonctionnent pas, car très vétustes. Ainsi, les parents d'élèves ont interpellé les responsables concernés dans une correspondance pour prendre en charge ce problème. «Je refuse que mes enfants soient scolarisés dans de telles conditions», dira un autre parent. Dans leur lettre, les mêmes parents réclament, en plus de l'amélioration des conditions de scolarité, la réalisation d'une clôture pour l'établissement, qui nécessite aussi le changement des tables et des chaises, complètement détériorées. Dans la commune de M'Chedellah, à Raffour, l'école primaire Ladj Hocine est dans un état lamentable. L'association des parents d'élève de cet établissement dénonce le laisser-aller des responsables locaux. Construite en 1990, l'école Ladj Hocine n'a jamais bénéficié de travaux d'entretien ou de rénovation. «La totalité des lieux est dans un état de délabrement avancé, caractérisé par des carreaux de fenêtres brisés, une cantine étroite, qui n'arrive même pas à contenir la moitié du nombre des élèves, alors que la cour n'est pas adéquate pour la pratique du sport», lit-on dans la requête des parents d'élèves adressée aux autorités locales et de wilaya. L'autre problème auquel sont exposés les écoliers est celui de l'insécurité. «Le problème crucial qui se pose c'est l'abandon des locaux de l'ex garde communale, squattés par des voyous qui les ont transformés en un lieu de débauche. Un climat d'insécurité règne et menace nos enfants. Ces locaux étaient autrefois inclus dans l'enceinte de l'école, séparés juste par un mur», soulignent les parents dans leur requête. L'APE de l'école Ladj Hocine demande aux autorités locales à se déplacer sur les lieux pour établir leur constat en vue de remédier à cet état de fait qui a trop duré. Les parents d'élèves interpellent les autorités concernées à engager les travaux de réfection nécessaires, dont l'extension de la cantine et la restitution au profit de l'établissement de la surface allouée jadis à la garde communale.