La visite de travail du ministre du Tourisme et de l'Artisanat, dimanche dans la wilaya de Tlemcen, a permis de mettre le doigt sur un secteur qui brille par le nombre d'infrastructures… très en deçà des attentes. A commencer par la station thermale de Hammam Chigueur (5 km de Maghnia) mais gérée par la commune de Hammam Boughrara. Une station qui, hormis les vertus naturelles de l'eau, ne répond à aucune norme sanitaire et touristique. Pire, elle menace de s'effondrer. Un constat amer qui a «contraint» Amine hadj Saïd à octroyer une enveloppe de 12 milliards de centimes à l'APC pour donner un visage honorable à ces thermes. A Tlemcen, le commis de l'Etat a pris la décision de transférer provisoirement l'annexe nationale de l'école de cuisine aux Andalouses (Oran). «Pour vous demander des performances, il est d'abord de notre devoir de vous mettre dans des conditions favorables…», a déclaré le ministre. Une décision salvatrice qui a provoqué une grande euphorie au sein des stagiaires venant de différentes régions du pays. La délégation ministérielle, qui s'était rendue également à la localité balnéaire de Marsat Ben M'hidi puis aux grottes de Béni Add d'Aïn Fezza (est de Tlemcen), a visité aussi la station thermale de Hammam Boughrara, des hôtels neufs, comme Pomaria, l'Orient Palace, le centre artisanal de Bab Zir, avant de se réunir avec les opérateurs du secteur du tourisme et de l'artisanat. Il faut noter que le secteur du tourisme à Tlemcen a bénéficié d'une enveloppe de plus de 435 milliards de centimes pour la réhabilitation et la restauration des infrastructures touristiques (hôtels et stations thermales).