C'est un véritable coup de colère piqué par le ministre du Tourisme Hadj Saïd Mohamed Amine, lors de la visite de travail effectuée à Marsat Ben M'hidi et Tlemcen, en prenant connaissance du retard considérable mis dans la concrétisation de la zone d'expansion touristique de Marsat Ben M'hidi. «Il est particulièrement aberrant de voir ce beau site maritime laissé à l'abandon. Cela va à contresens de la politique du pays en matière de relance du tourisme», fera-t-il observer. C'est pratiquement le même constat relevé à la station thermale de Hammam Chigueur de Maghnia. Le site se trouvant dans un état de dégradation avancé, murs lézardés, menuiserie dégradée, tuyauterie rouillée, le ministre du Tourisme est resté coi. Après cette étape, le ministre du Tourisme a pris connaissance du programme de mise à niveau de l'entreprise EGTT où une enveloppe de 436 milliards de centimes a été dégagée pour moderniser les infrastructures touristiques de Saïda, Aïn Témouchent et Tlemcen. Pour les seules stations thermales de Hammam Rabi (Saïda), Hammam Boughrara (Tlemcen) et Hammam Bou-Hadjar, c'est une enveloppe de 237 milliards qui a été dégagée pour moderniser ces installations thermales. A Tlemcen, le représentant du gouvernement a inauguré trois hôtels gérés par des opérateurs privés à Aïn Fezza, Tlemcen et Mansourah. Ces établissements comptabilisent à eux seuls près de 250 lits. Le ministre a apprécié par ailleurs le travail effectué par la chambre de l'artisanat pour relancer les activités et métiers qui ont été abandonnés par le passé.