L'avant-projet portant création, organisation et fonctionnement des circonscriptions sanitaires au lieu et place des Etablissement Polyvalents de Santé de Proximité (E.P.S.P.) que le ministère de la Santé et de la Population et de la Réforme hospitalière a soumis à tous les professionnels de la santé et ses partenaires sociaux à sa discussion et éventuellement à son enrichissement, a été rejeté hier dans sa totalité par le Syndicat National des Médecins Généralistes par la voie de son représentant à Oran. C'est dans une brève intervention mais dénuée de tout argument que ce médecin syndicaliste a formulé son rejet lors de la rencontre organisée à l'auditorium de l'établissement hospitalo-universitaire du 1er Novembre d'Oran, consacrée à la discussion de ce texte relatif en général à la réorganisation des structures de santé. Lui emboitant le pas, le docteur Brixi, médecin en retraite et président de l'association Santé Sidi El Houari, a indiqué, de son côté, que «les actuels EPSP sont des structures issues de la réforme hospitalière engagée il y a cinq ans et au moment où ils commencent à donner leurs fruits, on décide de les dissoudre pour mettre à leur place des structures ne répondant pas aux attentes des malades. Nous sommes contre cette réforme de la réforme», a-t-il martelé, en ajoutant que «les actuelles EPSP algériennes n'existent nulle part ailleurs et sont même jalousées par leur efficacité par de nombreux pays dont la France», croit savoir ce médecin. Même sentiment de rejet est palpable chez certains responsables d'EPSP qui, arguments à l'appui, ont vanté les bienfaits de ces structures sanitaires ayant démontré leur positivité dans le domaine de la santé de proximité. S'agissant des travaux de cette rencontre, ceux-ci ont été caractérisés par l'intervention du directeur de l'EHU qui a affirmé, dans sa courte allocution, la nécessité de réformer les actuelles structures qui, selon lui, ont démontré leurs insuffisances et qu'il va falloir créer d'autres ayant un lien avec l'état civil afin de prodiguer les soins d'une manière équitable et rationnelle, croit-il savoir.