Incontestablement, l'année 2013 a été marquée par la mise en place, sur instruction du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, d'un certain nombre de mesures pour l'allégement des procédures administratives, jusque-là trop pesantes pour les citoyens. Ces mesures, venues à la faveur de la création d'un ministère délégué chargé de la Réforme du service public, ont notamment concerné les dossiers de renouvellement de la carte d'identité nationale, du passeport, du permis de conduire et de l'attribution de la carte grise. Pour ce faire, des instructions ont été transmises aux walis, aux chefs de daïra et aux présidents d'APC en vue de faciliter la délivrance de ces documents. Ainsi pour la délivrance du passeport biométrique, dont la durée de validité passe désormais à 10 ans, la nouvelle procédure évite le passage obligatoire de tous les dossiers par les services de la police. Le document en question ne transitera plus par les commissariats de police pour enquête. La durée de validité des certificats de résidence passe de trois à six mois et désormais il est autorisé de présenter un acte de naissance n°12, même non légalisé, comme pièce justificative. Le ministère de l'Intérieur a décidé aussi de ne plus soumettre la délivrance du document de voyage à l'obtention de l'acte de naissance n°12 du père du demandeur. Autre mesure pour l'amélioration du service public, la mise en place prochaine d'un registre national d'état civil numérisé. Une opération qui permettra aux citoyens de retirer les documents administratifs dans l'importe quelle administration. Grâce à un code-barres qui le distingue et assure son authenticité, le citoyen pourra désormais se faire délivrer son acte de naissance par voie informatique. Les autorités s'emploient par ailleurs à attribuer à chaque Algérien et Algérienne un numéro d'identification national, ce qui remplacera toute la paperasse administrative.