«Nous sommes prêts pour les discussions», a déclaré un membre de la délégation rebelle en marge des retrouvailles des deux délégations installées dans le même hôtel à Addis-Abeba, en Ethiopie, représentant respectivement le président sud-soudanais Salva Kiir et l'ex-vice-président Riek Machar, chef de la rébellion qui combat l'armée au Sud-Soudan. Ces dernières étaient prêtes hier à entamer des pourparlers en vue de mettre fin à un conflit qui dure depuis la mi-décembre, et qui a déjà fait des milliers de morts dans ce pays africain fondé en 2011. Néanmoins, le membre de la délégation des rebelles a ajouté que l'incertitude persistait quant à l'heure et aux modalités des pourparlers. En effet, tous les membres des délégations n'étant pas arrivés dans la capitale éthiopienne, les discussions «en tête-à-tête» pourraient ne pas commencerà la date prévue. Le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Tedros Adhanom, avait annoncé mercredi que «des discussions informelles» se tiendraient dès jeudi. Selon l'Igad (Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l'Est), l'organisation régionale qui doit superviser les discussions, les pourparlers porteront d'abord sur la façon de mettre en œuvre un cessez-le-feu, ensuite sur la manière de résoudre les différends politiques qui ont «conduit à la confrontation actuelle».