Mohammadia : Les gardiens de parking reviennent Les gardiens de parking réoccupent l'espace public, et ce, en dépit du lancement par les pouvoirs publics de l'opération de régularisation de cette activité, en regroupant les jeunes gardiens dans des coopératives. Le phénomène du squat des espaces publics par de nouveaux gardiens auto-proclamés propriétaires de la moindre parcelle de trottoir refait donc surface. A Mohammadia, des jeunes ont accaparé tous les espaces attenants au centre commercial Le Printemps, ils obligent les automobilistes à s'acquitter des frais de stationnement. «A chaque fois que je stationne devant le centre commercial, je dois m'acquitter des 50 DA d'usage, sinon je risque de voir mon véhicule dégradé», témoigne un habitué. «Il arrive que ces jeunes réclament 100 DA pour la place de stationnement», poursuit-il. Ce qui est déconcertant dans cette situation, c'est la présence quasi permanente des agents de l'ordre. «Ces jeunes ne craignent même plus les agents de police présents en grand nombre», affirme un automobiliste.
Diar Djemaâ (H-Dey) : La cité livrée à la dégradation Les habitants de la cité Diar Djemaâ, dans la commune d'Hussein Dey, déplorent l'état de dégradation de leur cité. En l'absence de l'éclairage public dans certaines venelles de la cité, s'ajoute le manque d'hygiène. «L'insalubrité qui caractérise notre cité est devenue une constante indissociable», assurent des habitants de la cité. Outre ces deux problèmes, les résidants signalent également le manque d'espaces verts et d'aires de jeux pour les enfants. «Notre cité manque de toutes les commodités devant offrir aux habitants un cadre de vie décent, y compris les aires de jeux pour les enfants, les salles de sport et les structures dédiées aux loisirs éducatifs telles que les maisons de jeunes et les centres culturels. Nous lançons un appel à l'adresse des pouvoirs publics afin qu'ils se penchent sur le cas de notre cité, qui se dégrade de jour en jour», concluent nos interlocuteurs.