Le wali de Souk Ahras a récemment déclaré devant les élus de l'APW que seules les constructions illicites antérieures à l'année 2007 bénéficieront des opérations de relogement dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. Les habitants des bidonvilles recensés après cette année auront à choisir entre deux solutions : regagner leurs régions d'origine avec l'espoir de bénéficier des autres formules de logement, notamment l'habitat rural ou l'attente des prochaines attributions des logement sociaux où le barème officiel sera appliqué de manière rigoureuse. «Les habitants des bidonvilles qui choisissent ces formules légales doivent, toutefois, attendre que les demandes antérieures soient satisfaites», a-t-il expliqué aux élus locaux. Cette déclaration intervient dans un moment de fortes critiques à l'adresse de certains responsables de seconde zone et des élus malintentionnés qui ont réussi, des années durant, à contourner la commission de daïra pour permettre à des fonctionnaires aisés de bénéficier de logements dans le cadre de l'éradication des bidonvilles. Le recensement des habitants des bidonvilles est une autre opération qui donne matière à jaser sur les sites ciblés et l'authenticité des personnes enregistrées sur les listes communales. Dans ce même ordre d'idées, le premier responsable de l'exécutif a arrêté la liste des demandeurs de logements au chef-lieu de la wilaya au nombre de 4000, et ce après assainissement des listes et l'orientation de plusieurs milliers de postulants vers les autres formules, celle de l'AADL et le LPA entre autres.