La daïra de Souk Ahras semble décidée cette fois-ci à passer à l'offensive pour assainir une bonne fois pour toutes les dossiers du logement social locatif au chef-lieu de la wilaya qui connaît une forte pression. En phase de finalisation, les listes des prochains attributaires ont été récemment soumises à une étude minutieuse, a-t-on appris auprès de sources concordantes proches de ladite instance. Des pièces devant justifier des mensualités – conjoint inclus – ne devant pas excéder les 24 000 DA, tel que prévu par le barème national, ont mis à rude épreuve des dizaines de flibustiers parmi ceux qui sont à l'abri du besoin, notamment chez des commerçants, des couples de fonctionnaires, des cadres et des personnes exerçant dans des corps capables de représailles. «Ils sont plus d'une centaine à renoncer à ce type de formule parmi ceux qui misaient sur d'anciennes fiches de paie et de faux certificats de non-activité du conjoint pour induire en erreur la commission d'attribution comme cela a été le cas lors de l'attribution des 979 unités», a indiqué une source administrative. Concernant l'utilisation du camouflet «résorption de l'habitat précaire» pour glisser les proches de certains élus et autres catégories de gens non concernés par la formule LSL, nos sources préconisent de nouvelles mesures dont une enquête administrative au cas par cas ainsi qu'un changement de la composante au niveau de la commission communale de recensement des bidonvilles, qui avait connu, par le passé, de graves anomalies qui étaient à l'origine de contestations. Autre démarche adoptée par les services de la daïra de Souk Ahras pour diminuer de la pression sur LSL: le lancement de la formule logement participatif aidé (LPA). Ceux dont le salaire dépasse les 24 000 DA peuvent transférer leur demande de LSL vers le LPA. Ils sont plus de 400 demandeurs à avoir postulé pour cette nouvelle formule à Souk Ahras et leur nombre est appelé à augmenter dans les prochains mois. Des désagréments ont, toutefois, accompagné cette opération qui a provoqué, entre autres, des bousculades au niveau des services de l'état civil, déjà submergés par les lycéens et les universitaires.