La salle de soin du village Aït Boudoukhan, dans la commune de Chabet El Ameur, n'est toujours pas opérationnelle. Les villageois réclament son ouverture depuis plus de dix ans. «À l'époque, la fermeture de cette structure était justifiée à cause de la dégradation de la situation sécuritaire», nous dira un villageois. Mais, pour ce dernier, cet argument ne tient plus la route aujourd'hui, sachant que le climat de quiétude règne depuis plusieurs années dans la région. Les habitants du village, situé à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu communal, éprouvent d'énormes difficultés pour se faire soigner en raison du manque de moyens de transport. La structure de soins en question avait servi de siège pour les gardes communaux depuis plusieurs années, puis elle a été occupée par les militaires. Mais depuis la dissolution des gardes communaux, l'édifice est libéré et le souhait des villageois pour son ouverture grandit de jour en jour. A noter par ailleurs que trois autres salles de soins situées respectivement aux villages Aït Tafat, Aït Ali et Imakhoukhen, n'ont pas été mises en service au prétexte du manque de personnel, pour la première et de son squat par une famille pour la seconde, alors que la troisième est reléguée tout simplement aux oubliettes.