Oran dispose de plusieurs programmes de logements qui se déclinent sur trois catégories : AADL (10 000 unités), LPP (18 000) et LPA (6 500) l Au-delà de ces chiffres annoncés, des milliers de ménages attendent du concret. Le wali d'Oran, Abdelghani Zaalane, a été l'invité du forum de notre confrère «Ouest Tribune», organisé à l'hôtel Méridien d'Oran. A cette occasion, il a répondu à une série de questions ayant trait à l'actualité de la wilaya. Comme chacun le sait, le point noir qui empoisonne la vie de milliers d'Oranais, et qui ne cesse de faire les choux gras de la presse, est bien sûr celui du logement. C'est donc tout naturellement qu'une grande partie du forum d'hier s'est axée sur cette question-là. «Depuis le 10 décembre, nous avons lancé les chantiers de 14 700 logements sociaux, répartis sur 22 sites, confiés à 6 grandes entreprises étrangères, dira le wali d'Oran. Si cela n'a pas démarré dans les temps, c'est à cause du terrain d'assiettes qui ne convenaient pas. Ça a valu une quinzaine de jours de retard, mais là, le problème est réglé, et les travaux sont lancés». A cela, on saura par ailleurs qu'il y a un autre programme de 10 300 logements qui seront lancés avant la fin du mois en cours. Sur ces 10 300 logements, 6 600 seront consacrés aux habitants des Planteurs. Il faut savoir, à ce titre, que sur le quota de 6 600 unités, 4 400 n'ont pas encore été lancées. Enfin, on saura qu'actuellement, le logement à Oran jouit de plusieurs programmes qui se déclinent sur trois catégories : AADL (10 000 logements), LPP (18 000) et LPA (6 500). Cela totalise quelque 54 500, qui sont prévus au fur et à mesure «que les sites les abritant seront réceptionnés». En ce qui concerne la question de la pré-affectation, on saura que 6 068 bénéficiaires (dont 3 264 rien que dans la commune d'Oran), jouissant de précédents décrets, sont, pour l'heure, concernés. Pour la commune d'Oran, le wali assurera que les bénéficiaires proviennent essentiellement des quartiers d'El Derb, de Médioni et d'El Hamri. Enfin, on saura qu'un programme pour réhabaliter la voirie est prévu dans le groupement d'Oran, essentiellement dans les zones reculées où, à chaque hiver, c'est la croix et la bannière pour les habitants pour se déplacer, tellement la boue y est légion.