L'hôtel militaire de Blida a abrité, jeudi dernier, une journée d'information sur la mise à niveau des entreprises dans le contexte de l'entrée en vigueur de l'accord d'association Algérie-Union européenne. Celle-ci était destinée aux entreprises d'envergure nationale, à l'instar de celles membres du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIM) et visait à expliquer aux industriels algériens les opportunités contenues dans l'accord d'association avec l'Union européenne en vue d'en tirer un maximum de profits. Intervenant à cette occasion, le directeur de Eurodéveloppement PME, Olivier de Velp, n'a pas manqué de relever « l'appréhension générale » des industriels algériens, auxquels « on n'a pas suffisamment expliqué la façon dont cet accord a été ratifié ». « On n'a pas su mettre suffisamment en relief les avantages de l'industrie algérienne ainsi que les inconvénients à travers cet accord », a-t-il dit insistant, à ce propos, sur la nécessaire mise à niveau de l'industrie algérienne par rapport aux normes en vigueur en Europe. Kaci Abbas, consultant ayant participé aux négociations de l'accord d'association et ancien directeur central des Douanes algériennes, a indiqué que ce dernier a commencé à faire l'objet « d'explorations du côté algérien et européen à partir de 1996 après que le pays ait pris l'option d'engager les négociations avec l'UE en premier, avant l'Organisation mondiale du commerce ». Ce choix est motivé, a-t-il expliqué, « par l'importance des échanges avec l'UE (70%) contre 30% avec le reste du monde ».