L'actualité autour de l'avenir de Vahid Halilhodzic à la tête de l'équipe nationale s'est emballée ces derniers jours à l'occasion de la visite- éclair qu'a effectuée à Alger, dimanche, l'entraîneur français Christian Gourcuff. Beaucoup a été dit sur la présence en Algérie de l'entraîneur du FC Lorient. En fin de contrat avec le club qui lui a fait une proposition de renouvellement avec comme date butoir le 31 mars 2014 à minuit, Christian Gourcuff n'a pas encore donné suite à la direction du club qu'il entraîne depuis plus de 25 ans, entrecoupés de deux brefs aller-retour dans deux clubs voisins. Interrogé, hier matin, par des confrères français à la fin de la séance d'entraînement qu'il a dirigée, sur sa brève visite à Alger et ses conséquences sur son avenir à la tête des Merlus (FC Lorient) ou de son futur engagement avec la Fédération algérienne de football (FAF), Christian Gourcuff a répondu : «Quand on m'invite, je suis poli, je réponds aux sollicitations… Je ne prospecte rien… Je ne vais pas attendre le 1er juillet pour me réveiller.» Pour les spécialistes et observateurs qui suivent de près l'actualité du club lorientais, Christian Gourcuff ne prolongera pas son contrat. Son différend avec le président Loic Rémy est trop profond pour que les deux hommes puissent cohabiter au lendemain du 30 mai prochain. Quoi qu'il en soit, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et Christian Gourcuff ont envoyé un signal fort respectivement au sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, et au président du FC Lorient. Le premier a signifié Vahid Halilhodzic, à travers la visite de l'entraîneur français, qu'il n'est pas incontournable. Le second, lui aussi, a fait de même avec son président. Il ne manque pas de propositions comme le prouve son voyage à Alger. Et si en définitive, ce n'est qu'un poker menteur ?