Entamée il y a une semaine par les services communaux, l'opération de libération des espaces piétons par les cafetiers de la ville se poursuit toujours à la grande satisfaction de la population locale. « Nous ne pouvons qu'exprimer notre satisfaction en voyant enfin l'ordre prévaloir sur l'anarchie qui régnait jusqu'ici », diront deux citoyens qui formuleront le vœu de voir l'opération toucher l'ensemble des cafetiers de la ville, sans exception. Depuis longtemps déjà, les passants se sont plaints de l'encombrement et de la difficulté d'emprunter les trottoirs, domaine public, occupés par ces commerçants qui se sont appropriés au mépris de la réglementation existante ces espaces sur lesquels chaises et tables obstruaient le passage des piétons. Le squat des trottoirs obligeait souvent les passants à emprunter la voie publique aménagée pour la circulation au risque de leur vie. Mais, sur injonctions fermes du wali, indique notre source, le laxisme des services communaux concernés a pris fin. Ces derniers se sont enfin mobilisés pour appliquer une réglementation jusqu'ici piétinée par ces commerçants. La même source affirme encore que la concertation se poursuit entre le chef de l'exécutif et ces mêmes services en vue de mettre un terme définitif, cette fois-ci, au désordre qui règne au niveau du marché dit de « Tindouf ». Les commerçants illégaux de ce marché local parallèle qui suscite de l'engouement auprès des acheteurs aux bourses moyennes, provoquent la colère justifiée des commerçants légaux submergés par ces encombrants intrus installés depuis plus d'une décennie. La solution préconisée vis-à-vis d'eux, selon notre source, serait d'abord la proposition de les installer dans un autre endroit approprié pour libérer ainsi ces espaces piétons squattés avant de recourir à la puissance publique en cas d'obstination et de refus de leur part.