Le premier festival du film court-métrage qui a vu la participation de 12 courts métrages, a pris fin, hier, par une cérémonie de remise de prix aux lauréats. Le prix du meilleur court-métrage a été attribué à Mohamed Mohammadi, de Tindouf, pour son œuvre «J'existe». Le film raconte l'histoire d'un jeune handicapé, ostracisé par la société, faisant face au rejet, à la fuite, ou encore à l'évitement de certaines personnes valides, juste parce qu'elles sont différentes. Le deuxième prix est revenu à «Lettre à Obama», de Mohamed Kihel, de Tindouf. Ce dernier aborde le sujet sensible du Sahara Occidental. Ce travail a donné lieu à un film émouvant et révoltant, qui n'a laissé personne indifférent. Le dernier lauréat est «N'ti», de Youcef Mahsas, de Blida. La représentation retrace, pendant deux minutes, la vie d'une femmes aux deux visages, deux personnalités. Ceux d'une femme ordinaire et d'une actrice célèbre. Ainsi, en trois jours, les jeunes cinéastes et les cinéphiles sétifiens ont eu l'opportunité de suivre ces projections et partager et discuter de ces nouvelles productions et de la relance du 7ème art, notamment du film court du côté des hautes plaines sétifiennes. «Aujourd'hui, le court-métrage séduit de plus en plus de cinéastes et réalisateurs algériens car il leur donne l'opportunité de s'exprimer et de présenter leurs œuvres au large public sans passer par la grosse machinerie de la production d'un long métrage. Des œuvres de qualité qui arrivent à séduire de plus en plus de cinéphiles», dira Marwa, une férue des salles obscures.