Le littoral chélifien que se partagent six communes sur 120 km, connaît un afflux considérable d'estivants venant de tous les coins de la wilaya et même des régions limitrophes. On y trouve également de nombreux émigrés venus passer leurs vacances en Algérie. L'amélioration du climat sécuritaire, la chaleur extrême qui règne à l'intérieur du pays, ainsi que la beauté du site, qui est resté à l'état naturel, ont certainement favorisé ce rush. Une aubaine pour les commerçants de la région qui tirent grandement profit de cette période. Longtemps désertée pour les raisons que l'on sait, la côte de Boucheral, à l'est de Ténès, a retrouvé, elle aussi, son animation d'antan grâce aux dispositions prises par les autorités locales pour l'accueil des vacanciers dans les meilleures conditions possibles. Beaucoup de familles ont pu ainsi réinvestir les lieux après une absence de plusieurs années. Certaines ont replanté leurs tentes à l'intérieur même de la dense forêt dominant le beau rivage. D'autres y séjournent pendant la journée sous leurs parasols, les pieds dans l'eau. La route qui y mène a fait l'objet de travaux d'agrandissement sur 17 km à partir de la ville de Ténès. Elle sera fin prête dans quelques mois, nous dit-on, et permettra, à coup sûr, à la région de connaître une relance effective et prometteuse du développement sur les plans touristique et socioéconomique notamment. Compte tenu de son rôle stratégique, cet axe routier devrait, on outre, subir une opération similaire jusqu'à la limite avec Tipaza, en passant par les localités de Oued Goussine et de Beni Haoua, ajoute encore notre source. Un paysage paradisiaque Cette voie, qui passe au milieu du massif forestier, offre une vue imprenable sur la mer avec sa succession de criques très fréquentées par les estivants, à l'instar du littoral ouest qui va de Ténès jusqu'à Decheria, à la frontière avec Mostaganem. Elle représente, en plus, un passage important de la route nationale reliant Alger à Oran par le littoral. L'absence d'infrastructures d'accueil ne semble guère constituer un handicap pour les habitués des lieux qui ont tendance à s'organiser, comme ils peuvent pour profiter au maximum des bienfaits de la mer et de la forêt. En effet, sur ce plan, Dame Nature a tout donné à la région : un paysage féerique et une longue côte qui ont pu être épargnés, jusque-là, par la pollution industrielle et l'avancée du béton, pour peu que cela dure en privilégiant les investissements légers de nature à protéger cet important patrimoine touristique.