La santé publique fait face à la rareté des sages-femmes. Face à ce déficit, les parturientes se retrouvent souvent livrées à elles-mêmes. La wilaya ne compte que 200 sages-femmes pour plus d'un million d'habitants, et pour tout l'exercice en cours, elle n'a reçu que quatre nouvelles accoucheuses formées en dehors de la wilaya. Il existe certes une école paramédicale à Chettia mais celle-ci, selon des spécialistes, nécessite d'être adaptée aux besoins du secteur. En attendant, le déficit en sages-femmes ne cesse de s'accentuer, freinant le développement des maternités, en particulier dans les zones rurales. Par ailleurs, le comité de wilaya de l'Association algérienne pour la planification familiale (AAPF) a organisé, jeudi dernier, au centre de regroupement sportif de la ville, une journée de formation au profit des sages-femmes sous le thème «Le monde a besoin de sages-femmes aujourd'hui plus que jamais». Les conférences animées par des professionnels de la santé ont porté essentiellement sur «La première sage-femme dans l'Islam», «Le cancer du sein», «Les convulsions fébriles chez les nourrissons», «L'oubli dans la contraception orale» et «L'innovation en contraception à long terme». La rencontre a permis aux participantes de s'imprégner de l'expérience des autres pays dans le domaine.