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«Faire de l'organisation une véritable force de proposition...» Kamel Moula. Directeur général des laboratoires Vénus et candidat à la présidence du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (Ceimi)
Dans cette interview, Kamel Moula, candidat à la présidence du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (Ceimi), nous dévoile son plan d'action qui repose sur quatre axes principaux, dont les plus importants ambitionnent de faire de cette organisation patronale un acteur incontournable du dialogue national, mais aussi de créer des passerelles d'affaires entre ses membres. -Le Ceimi organisera sous peu des élections pour désigner son nouveau président. Vous êtes candidat. Qu'est-ce qui vous anime essentiellement dans cette œuvre ? Je suis déjà élu au Ceimi et président de la commission juridique, fiscale et financière de cette organisation patronale qui, de par ses statuts, n'a droit qu'à deux mandats à sa tête. C'est pourquoi j'ai été porté par une équipe avec laquelle je travaille à être candidat à la présidence du Ceimi. Il est vrai que j'ai été depuis toujours animé par cette ambition de présider le Ceimi, mais je suis surtout encouragé par toute une équipe avec laquelle j'ai l'habitude de travailler depuis maintenant plusieurs années. Je suis, aujourd'hui plus que jamais, prêt à relever ce défi avec, dans la main, tout un programme et un projet ambitieux pour cette organisation. Mon programme pour le Ceimi, qui se veut aussi un engagement, s'articule autour de quatre axes essentiels, mais surtout réalisables. Il s'agit d'inscrire dans la durée le caractère national du Ceimi, d'apporter à nos adhérents un service de qualité, de développer des actions plus intenses pour une visibilité plus prononcée et d'échanger les informations avec dynamisme et efficacité. La réalisation de ces quatre objectifs repose sur la compétence dont jouissent les membres du bureau exécutif et sur le concours de nos experts et consultants, auxquels nous faisons appel de manière constante, à même de faire de notre organisation une véritable force de proposition. -Pouvez-vous détailler davantage ces quatre engagements sur lesquels repose votre candidature pour le poste de président du Ceimi ? Avec les 900 adhérents du Ceimi, j'ai l'ambition de créer une plateforme d'échange réunissant les 900 petites, moyennes et grandes entreprises membres du Club. Cette plateforme d'échange permettra une meilleure correspondance et une interactivité entre les sociétés naissantes et les grandes entreprises membres du Ceimi. Il s'agit aussi de faire la promotion de ces nouvelles sociétés et de créer des passerelles leur permettant d'accéder à des partenariats favorisant leur essor et leur émergence. En un mot, il s'agit de créer une base de partenariats en interne. Cela devrait commencer par la formation du personnel dont disposent ces petites entreprises. Nous avons, au sein du Ceimi, une cellule «formation» animée essentiellement par membres investis dans le domaine, gérants de grands instituts de formation. Le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja, qui est déjà une force de proposition, pourrait ensuite accompagner ces entreprises à travers des conventions négociées avec des acteurs de la sphère bancaire, des assureurs, des concessionnaires, etc. L'objectif étant de doter ces entreprises naissantes de tous les moyens à même d'accompagner et garantir leur essor. Nous envisageons, dans le même ordre d'idées, la mise en place d'un dispositif de conseil et d'assistance sur le plan fiscal, juridique et financier à destination des très petites entreprises. -Vous voulez également faire du Ceimi un acteur incontournable dans le dialogue national. Quel serait votre mode d'emploi ? Je vous le disais, nous allons nous investir davantage pour confirmer et accentuer le caractère national du Ceimi, qui est actuellement un acteur incontournable du dialogue national. Afin de renforcer cet échange, nous allons nous appuyer sur des expertises et des réflexions de qualité à même de constituer une force de proposition auprès des pouvoirs publics. C'est ainsi que le Ceimi peut évoluer en partenaire incontournable et, par la même, défendre les intérêts de ses membres et de l'économie algérienne dans son ensemble. Nous allons élargir nos consultations aux membres du Parlement afin d'assurer le suivi des évolutions législatives en lien avec nos activités. Nous savons, aujourd'hui plus que jamais, que le pétrole n'est pas éternel et que la seule solution à même de faire émerger une économie de substitution consiste à redonner à l'entreprise algérienne ses lettres de noblesse. Il est vrai que l'Etat est à l'écoute et conscient des défis auxquels est confrontée notre économie, mais il est déjà temps de passer aux travaux pratiques. Le Ceimi devrait être l'interlocuteur des pouvoirs publics dans la mise en place des dispositifs économiques de substitution aux hydrocarbures. Cela serait possible à travers le renforcement de la production locale, en faisant le distinguo entre les entreprises de production et les sociétés d'importation pour la revente en l'état, par le soutien des entreprises créatrices de richesses et d'emplois, par les facilitations financières et les incitatifs fiscaux, la lutte contre l'informel et la contrefaçon….