Les feux tricolores de la ville de Sétif ne fonctionnent plus ou plutôt occasionnellement. Apparemment, leurs lampes ne tiennent pas le coup. Au centre-ville, à côté du siège de l'APC et à de nombreux carrefours, les feux sont le plus souvent éteints, pour ne pas dire, tout le temps. Les plaques de signalisation qui font, faut-il le rappeler, l'objet d'actes de vandalisme, se sont volatilisées. La présence des agents de l'ordre n'est visible qu'à certains endroits. Cette situation se répercute négativement sur le trafic routier, qui frise parfois l'anarchie. Les automobilistes se « rentrent dedans » à longueur de journée. Ils se chamaillent pour un oui ou pour un non. Les motos, grosses cylindrées, dépourvues de silencieux du pot d'échappement, de casques et parfois même de papiers, se mettent de la partie. Pour ces motards, le respect du code de la route n'est toujours pas d'actualité. Ils se permettent même de circuler en sens interdit.