-Egypte : Six gardes-frontières de l'armée ont été tués, hier dans le nord-ouest de l'Egypte, par des trafiquants d'armes qui venaient de franchir la frontière en provenance de la Libye, a annoncé l'armée dans un communiqué. L'Egypte s'est inquiétée publiquement, à plusieurs reprises ces derniers mois, de la recrudescence du trafic d'armes et du passage de combattants djihadistes en provenance de la Libye, où milices et groupes armés islamistes font la loi, notamment dans l'est du pays. «L'armée déplore la mort d'un officier et de cinq soldats du corps des Garde-frontières attaqués par des trafiquants d'armes alors qu'ils patrouillaient dans une zone montagneuse» proche de la frontière, lit-on dans un communiqué du porte-parole militaire égyptien, qui ne précise pas où a eu lieu l'attaque. -Nigeria : Plusieurs personnes ont été tuées, samedi, lors de plusieurs attaques de membres présumés du groupe islamiste armé Boko Haram contre quatre villages du nord-est du Nigeria, dans l'Etat de Borno, ont affirmé, hier, des témoins. Les villages visés, Nuwari, Musari et Walori, sont situés dans le district de Gamboru, près de la frontière avec le Cameroun, l'un des secteurs les plus touchés par le soulèvement de la secte. Selon un témoin, des hommes en armes, certains habillés en soldats, et juchés sur des véhicules 4x4, ont ouvert le feu sur des villageois et mis le feu à leurs maisons. L'insurrection islamiste est montée en puissance depuis 2009 dans le Nord, faisant des milliers de morts. Le mouvement a intensifié, ces derniers mois, ses attaques, tuant plus de 2000 personnes depuis le début de l'année dans le pays. -Cameroun : Les deux prêtres italiens et la religieuse canadienne enlevés début avril dans le nord du Cameroun ont été libérés dans la nuit de samedi à dimanche et ont quitté l'aéroport de Maroua (nord) à bord d'un avion militaire, dans la matinée. Les trois otages «ont été libérés cette nuit vers 2h. Nos militaires les ont récupérés dans un village près d'Amchidé», localité camerounaise située à la frontière du Nigeria, pays où ils étaient retenus, a indiqué une source sécuritaire camerounaise. Les trois religieux avaient été enlevés début avril par des hommes armés dans leur paroisse de Tchéré, à 20 km environ de Maroua (800 km au nord de Yaoundé), la capitale de la région de l'Extrême-Nord. Les enlèvements n'ont pas été revendiqués, mais les forces de sécurité camerounaises les ont rapidement attribués à Boko Haram.