Après le recours introduit par certains membres de l'assemblée générale issus des élections du 10 mai dernier et le gel, le 26 du même mois, par le tribunal administratif, section des référés, de la décision prise par l'administration (la commission de candidature présidée par la directrice du commerce) de refaire un second tour concernant le secteur du BTPH, la situation de blocage reste totale à la Chambre de commerce et d'industrie «CCI-Sersou». Un imbroglio qui n'est pas sans renseigner sur la pugnacité de certains membres de s'adjuger les rênes de cette entité trop convoitée. Une entité qui risque donc sa non-représentativité à l'assemblée générale de la CACI (Chambre nationale) prévue à Alger le 12 juin prochain. Chose que certaines parties ne voudraient pas. Entre-temps, des conciliabules se sont tenus pour tenter de débloquer la situation mais, apparemment, les deux parties en conflit campent sur leurs positions. On croit même savoir qu'une commission nationale dépêchée par la CACI est envisagée avant la date du 9 juin. Ce jour-là, la justice devrait rendre son verdict concernant le fond de l'affaire jugée et se rapportant à «un prétendu vote de certains membres avec des DASS hors délais» ; Deux cas de figure sont pour le moment envisageables : si le tribunal conforte le plaignant qui n'est autre que le président sortant, monsieur Benahmed Baghdad, dans sa quête de battre en brèche le recours introduit par des membres appartenant à d'autres secteurs, l'assemblée de la CCI-Sersou, composée de 23 membres, va élire son bureau. Dans le cas contraire on s'achemine vers un nouveau vote qui confortera les contestataires qui se comptent parmi des patrons d'entreprises ambitieux qui voudraient se projeter au-devant de la scène nationale.