J 'ai été victime d'une escroquerie qui m'a dépouillée de tous mes biens. L'auteur de ce forfait n'est autre que Rabah Zerari, alias commandant Azzedine, qui a profité de son amitié pour mon défunt mari, le colonel de l'ALN Salah Boubnider dit Sawt Al Arab, pour abuser de ma confiance et me soutirer d'importantes sommes d'argent destinées à la construction d'une maison familiale. Avec la complicité de sa fille Chellali Fifi (Lamia) et de son gendre Hadjouti Hamza, Rabah Zerari avait sollicité, en 2011, mon aide financière pour créer une société de transport d'eau pour alimenter le complexe Tonic Industrie de Bou Ismaïl, louer des domaines agricoles (des centaines d'hectares) dans la wilaya de Tipasa, ainsi que des terrains à bâtir dans une coopérative immobilière à Birkhadem. A ma grande surprise, j'apprendrais quelques mois plus tard que la société de transport d'eau, la coopérative immobilière ainsi que les terrains agricoles étaient fictifs. Je ne pouvais donc que me rendre à l'évidence que j'avais été escroquée par celui que mon défunt mari considérait comme son «frère». J'apprendrais également que Rabah Zerari a escroqué plusieurs personnes de son entourage, parmi ses relations et ses amis. Lorsque j'ai demandé le remboursement de mon argent, la fille Chellali Fifi (Lamia) et le gendre Hadjouti Hamza de Rabah Zerari m'ont remis deux chèques qui s'avèreront faux. Pour corriger ce qu'il a appelé une «erreur de jeunesse» de sa fille et de son gendre, Rabah Zerari me remit deux autres chèques, sans provision. Mes différentes tentatives pour régler le problème à l'amiable et les médiations amicales de tierces personnes ayant échoué, j'ai décidé, le 14 octobre 2013, de déposer une plainte au parquet de Chéraga pour «escroquerie, faux et usage de faux et émission de chèques sans provision». Après une enquête minutieuse de la Gendarmerie nationale, qui a établi les faits, j'ai confirmé ma plainte auprès du juge d'instruction du tribunal de Chéraga qui a inculpé les mis en cause. Malgré la gravité des faits et les différentes convocations de la justice, Rabah Zerari a préféré quitter le pays plutôt que de faire face à ses responsabilités. Quant à son gendre Hadjouti Hamza, il habite toujours la villa de Rabah Zerari à Club des Pins et continue de défier la justice. Malgré son refus de répondre aux convocations aussi bien de la gendarmerie que des juges, il n'a pas été arrêté.