A l'initiative de l'association Green Tea, la maison des jeunes de la ville de Tamanrasset a abrité, récemment, une journée de formation aux techniques de communication adoptées dans le cadre de la prévention et la sensibilisation contre la drogue. Pas moins de 25 membres et représentants d'associations locales ont bénéficié de cette formation, assurée par des spécialistes en communication en collaboration avec l'association Aniss de la wilaya de Annaba. Green tea, également membre du Conseil de suivi et d'évaluation auprès du Centre de ressources pour les organisations de la société civile en Algérie (Crosc), se fixe pour objectif d'investir dans la ressource humaine en développant des canaux de communication et la mise en œuvre d'espaces de réflexion, de concertation et d'échanges pour renforcer le dialogue et la collaboration entre la société civile et les pouvoirs publics. Avec son adhésion au Crosc qui cible 360 associations issues de 18 wilayas du pays, Green Tea prendra connaissance des techniques d'information sur les différents maux qui guettent les populations du Grand Sud. «L'objectif consiste aussi à étoffer notre réseau d'associations, baptisé du nom Tanmia (développement), qui regroupe jusque-là 12 formations caritatives, en matière de qualification. L'élaboration et la mise en œuvre d'une stratégie de communication, permettant d'aider nos différents partenaires à la prise de décision, est aussi au programme de cette initiative», souligne le président de l'association Mohamed Guemmama. Des représentants de la Direction de l'action sociale et de la sûreté de wilaya de Tamanrasset ont également pris part à cette manifestation qui s'inscrit dans le cadre du plan d'action élaboré par l'association organisatrice. Evoquant le volet financier, M. Guemmama indique que, depuis la création de l'association en 2011, «aucune subvention ne nous a été accordée par l'Etat. Toutes nos activités sont financées par d'autres associations nationales plus nanties, ainsi que par le réseau Nada pour les droits des enfants et le réseau Algerian Network Against Aids (ANAA)». Ce qui donne une idée de la situation des associations actives dans cette wilaya, où l'on ne se soucie que des activités folkloriques ou encore des entités créées pour maquiller les maux qui affectent sérieusement la société de l'Ahaggar.