Le FLN a estimé, hier, que la participation de l'Algérie à la commémoration internationale du centenaire de la Première Guerre mondiale était une façon de rappeler la contribution des Algériens à la libération des peuples d'Europe. «Prendre part à Paris à une commémoration internationale du centenaire de la Grande guerre est pour l'Algérie une façon de rappeler, pudiquement mais fièrement au monde, la contribution des Algériens à la libération de peuples d'Europe», a souligné le parti dans un communiqué repris par l'APS. Ces peuples d'Europe, note la même source, «sont depuis ce conflit mondial, historiquement liés à notre pays par une dette de sang que seuls le respect mutuel dans nos relations, l'entente, le bon voisinage et la coopération peuvent honorer». Pour le FLN, commémorer à Paris, avec 75 autres nations, le centenaire de la Première Guerre mondiale «participe du devoir de mémoire que notre pays assume d'abord envers lui-même». Le FLN a estimé que l'absence et le silence ne sont pas la meilleure façon «d'honorer les sacrifices de l'armée entière que constituaient les 172 000 Algériens qui ont pris part, contre leur gré, à la Grande guerre, dont 31 000 ont payé de leur vie une bravoure d'autant plus incroyable que nos soldats ne pouvaient donner de réel sens politique à leur combat à Verdun, Sedan, Reims, Douaumont, sur l'Yser, la Marne ou ailleurs, sur les nombreux champs de bataille où ils étaient en première ligne». Pour le FLN, l'emblème national, premier symbole de la souveraineté nationale chèrement recouvrée, «a vocation à flotter partout où l'Algérie doit être présente et partout où les liens unissent notre pays, notre Etat, notre gouvernement, notre peuple aux autres nations».