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Un lieu d'habitation par excellence
Cité des 3216 logements à Ouled Chebel
Publié dans El Watan le 20 - 07 - 2014

Les citoyens relogés dans cette cité tranchent définitivement avec leur ancienne vie dans les bidonvilles.
Une nouvelle vie commence pour nous», disent la plupart des nouveaux habitants de la cité des 3216 Logements à Chaïbia, dans la commune d'Ouled Chebel. Relogés dans le cadre de l'opération initiée par la wilaya visant à lutter contre l'habitat précaire, les nouveaux habitants de cette cité tentaculaire tranchent définitivement avec leur ancienne vie, marquée par une précarité pesante. Ils sont issus dans leur majorité des sites de chalets et de certains bidonvilles de la capitale. Leurs nouveaux logements leur offrent désormais un nouveau cadre de vie. «Nous avons passé avec ma famille une dizaine d'années dans une misère accablante. Maintenant, c'est un nouveau monde pour nous, particulièrement pour nos enfants», assure une mère de famille. La cité offre toutes les commodités dont ont besoin les familles pour vivre dignement.
Structuré en carrés d'immeubles entrecoupés par des jardins et des aires de jeux pour les enfants, le lieu est égayé par les rires et les cris des enfants qui arpentent les espaces gazonnés. Dans des endroits bien précis, des bacs à ordures flambant neufs sont entreposés à équidistance, aucun détritus n'est visible à leurs abords. Les résidants sont décidés à garder leur cité propre. «Nous devons garder un état de propreté constant, et ce, pour préserver notre cité du déclin. Notre cadre de vie dépend maintenant de nous», dit Ahmed, un père de famille de trois enfants. La cité est accessible par deux principales entrées.
La première à partir des chemins de fer et aboutit à la cité par l'est. La deuxième est une route qui longe des terres agricoles et finit à l'entrée de la cité du côté ouest. Ces deux accès amorcent à l'intérieur de cette forêt d'immeubles une allée de plus de 200 mètres. Elle scinde les blocs d'immeubles en deux parties distinctes. Les façades des bâtiments sont déjà couvertes d'antennes paraboliques et les balcons de barreaudage en fer forgé, de fil de fer en guise de sèche linge. Vraisemblablement, les habitants commencent à prendre les réflexes communs à tous les Algériens.
Les éternels mécontents
En dépit des aménagements à l'intérieur de la cité et de la qualité des travaux, certains nouveaux habitants trouvent le moyen de lancer des critiques dépourvues de tout fondement. «On vivait dans un quartier anarchique. On occupait ma famille et moi une maison en parpaing constituée de quatre chambres. On était mieux avant», se plaît à dire un père de famille de trois enfants. «On nous a attribué un appartement de deux chambres, ce qui est insuffisant», poursuit-il. Outre l'exiguïté des logements, certains nouveaux habitants remettent en cause la qualité des travaux à l'intérieur des appartements. «De l'extérieur, la cité est très bien faite. Les immeubles ont été réalisés de manière impeccable. Par contre, à l'intérieur des logements les travaux de finition laissent à désirer. Les carreaux ont été posés sans ciment blanc. Les cuvettes et les lavabos bougent et les fenêtres laissent entrer des courants d'air», affirment les habitants. L'absence d'une mosquée a contraint les nouveaux locataires à occuper provisoirement une aire de jeux.
Des tapis y ont été étalés sur toute la surface. L'endroit sert de lieu de prière, en attendant qu'une mosquée soit réalisée. «Pour les besoins de la prière des taraouih, nous avons collecté des tapis auprès des locataires et nous les avons installés dans cette aire de jeux. Nous accomplissons la prière du soir, en attendant la réalisation d'une mosquée», soutient un nouveau résidant. D'ores et déjà des marchands ambulants profitent de l'absence de magasins pour proposer aux nouveaux habitants toutes sortes de marchandises.
Des ustensiles de cuisine, aux fauteuils de salon, en passant par la quincaillerie et les produits alimentaires, tout est vendable, car la cité est dépourvue de commerces, hormis une petite supérette qui ne peut à elle seule répondre aux besoins de tous les habitants. Par ailleurs, la cité n'a pas été raccordée au réseau de gaz de ville. «En ce mois de Ramadhan, nous sommes obligés d'aller jusqu'au chef-lieu de la commune pour acquérir une bonbonne de gaz butane», déplore-t-on. En dépit de ces manques, la cité est un lieu d'habitation par excellence. Des pans entiers de la cité ont été réservés pour la réalisation d'équipements publics qui auront le mérite d'apporter des améliorations au cadre de vie des habitants. En plus des équipements publics déjà réalisés, tels qu'une salle de sport et une école, un marché de proximité et une polyclinique seront installés près des immeubles.
D'après des responsables de la direction de l'éducation côté ouest, l'école de la cité sera dotée avant la rentrée scolaire de tous les équipements nécessaires pour la scolarité des enfants.Du personnel pédagogique et administratif sera affecté dans cette école pour assurer aux élèves une année scolaire sans problème. Pour le transport, des bus assurent la navette entre la cité Chaïbia et le chef-lieu de la commune. Pour les habitants qui travaillent à Alger, ils peuvent prendre le train de la gare de Birtouta, ou encore les bus de la station de transport urbain qui se trouve à quelques encablures de la cité. Quels que soient les problèmes rencontrés par les nouveaux habitants de la cité, il n'en reste pas moins que leur nouvelle vie est aux antipodes de ce qu'ils ont vécu dans leurs anciennes mansardes.


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