L'apport des services de l'Etablissement national de navigation aérienne (ENNA) dans la gestion de la sécurité aérienne» était le thème choisi pour la conférence-débat animée, hier, par Youcef Safir, président-directeur général de l'ENNA, au forum de DK News. Selon ce responsable, «l'établissement offre des prestations qui répondent au mieux aux exigences liées à l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI)». Allant dans le détail, il énumère les différents services assurés par son établissement, entre autres l'information aéronautique en vol et au sol et la diffusion des informations météorologiques indispensables à la navigation aérienne, la sécurité de la navigation aérienne dans l'espace aérien national ou relevant de la compétence de l'Algérie dans le cadre d'accords internationaux, ainsi que sur et aux abords des aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique. Par ailleurs, M. Safir affirme que l'Algérie dispose d'une équipe de contrôleurs de gestion et d'équipements de haut niveau qui peuvent garantir une navigation aérienne sécurisée. «Dans le domaine de la gestion de la sécurité arienne, les prestations fournies sont approuvables et dans les normes», déclare-t-il. Dans un autre volet, le PDG a abordé la problématique de déroutement d'avions en indiquant que «malgré toute la technologie et le savoir qui existent pour assurer la sécurité aérienne, les crashs et les déroutements sont des accidents qu'on ne peut pas prévoir». Et d'ajouter qu'on ne possède pas encore d'équipements pouvant mettre l'avion à l'abri de certains phénomènes naturels tel que les volcans : «Les nuages de cendres volcaniques peuvent causer une panne de moteur et endommager l'appareil.» Pour sa part, Djatouf Abdelwahab, cadre supérieur de l'ENNA, précise que l'établissement agit comme un membre de la commission de crise pour apporter des informations et des éclaircissements sur les accidents aériens. L'ENNA, qui est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous la tutelle du ministère des Transports, envisage la réalisation de 5 blocs tours de contrôle situés à Alger, Oran, Constantine, Ghardaïa et Tamanrasset.