Annoncé il y a quelques années, le résultat du nouveau plan de circulation de la ville de Jijel est extrêmement décevant. Depuis quelques années, la ville de jijel vit un véritable calvaire du fait de la circulation automobile. Cette situation devient intenable avec l'afflux de milliers d'estivants des différentes wilayas du pays. Dans une région incapable de répondre convenablement à cet exceptionnel rush, le réseau routier, principalement urbain, peine à supporter un parc automobile aussi important. Aujourd'hui, même les malades et les accidentés risquent de passer de vie à trépas juste à cause de ces infernaux embouteillages qui ne laissent aucune chance aux ambulances de se faufiler entre les files. Seulement, le constat est fait depuis longtemps, mais les réactions peinent à se traduire sur le terrain. Annoncé il y a quelques années en grande pompe, le résultat du nouveau plan de circulation de la ville de Jijel est extrêmement décevant. Plus encore, en l'absence totale de certains panneaux de signalisation dans la ville – dont certains vandalisés ou volés- des visiteurs de la ville se retrouvent désorientés en s'engouffrant par exemple dans des voies censées être interdites. Les entrées est et ouest de la ville de Jijel sont devenues les cauchemars des automobilistes qui arrivent en ville ou qui reviennent d'une journée en bord de mer. En ville où il faut faire preuve de patience pour faire 2 ou 3 kilomètres, il est prévu la réalisation de deux trémies dont la concrétisation tarde à venir. Si pour la première, celle du «bateau» comme on l'appelle communément est déjà inscrite et son lancement donné imminent, celle de Bab Essour attend une inscription. Ces deux trémies peuvent apporter une petite solution aux longues files de voitures qui bloquent la ville à longueur de journée. La réouverture promise de la voie longeant la clôture de l'ancien port de Jijel, tarde elle aussi à s'opérer alors que cette route pourrait contribuer immensément au dispatching du flux du côté du front de mer est de la ville. Deux autres projets, apparemment abandonnés actuellement, auraient pu contribuer à desserrer cet étau, s'ils avaient été réalisés. Il s'agit des routes longeant la côte, à l'est et l'ouest de la ville de Jijel. A l'est, cette voie aurait pu contribuer en recevant un flux entrant par l'est pour le canaliser vers la plage Kotama et à l'ouest, c'est la route qui devait partir de Rabta vers El Arayech qui aurait pu elle aussi participer un tant soit peu au désengorgement. L'autre projet qui mérite d'être repensé, après avoir été dégommé des projections initiales, est incontestablement l'échangeur devant desservir El Akabi et Zbiria à partir de la RN43 à l'entrée est de la ville. Sans la moindre raison valable, cet important ouvrage qui aurait pu aussi bien sécuriser la traversée de la RN43 a été carrément éliminé. L'autre échangeur qui pourrait aussi contribuer mais aussi assurer la sécurité des véhicules qui accèdent à partir de la RN43 est sans conteste celui de Mezghitane. La réalisation d'un échangeur pour cette nouvelle cité qui compte des milliers de logements est nécessaire. Pour le reste, c'est l'aménagement de certaines voies comme celles de Mkasseb, Haddada, et la Cité du 18 février, qui pourrait contribuer à répartir le flux. L'état désastreux de ces voies dissuade les automobilistes de les emprunter. Il reste à espérer que d'ici l'année prochaine, le taureau sera pris par les cornes. Quant au tronçon routier reliant Jijel à Ziama Mansouriah en passant par El Aouana, le calvaire est assuré sur ces 42 km, principalement en fin de journée. Un tronçon qu'on peut faire en pas moins de 4 heures.