Des projets sont toujours en attente de financements. Région montagneuse à relief accidenté, la commune de Ouled Yahia, au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Jijel, est confrontée à des aléas multiples, notamment en matière d'infrastructures routières. Son modeste réseau de routes ne lui permet toujours pas de lancer des projets de développement selon les priorités retenues pour une population qui avoisine les 20 000 habitants. Le plus urgent est la réalisation de nouvelles routes pour permettre le désenclavement de plusieurs localités qui, depuis de longues années, n'ont pas bénéficié d'un quelconque projet. C'est dans cette optique qu'on préconise la mise en place d'un vaste programme tenant compte des besoins en matière de routes et des pistes à ouvrir. D'abord, c'est le tronçon routier reliant, sur un parcours de 13 km, la localité de Chouf El Tenine à la commune limitrophe de Bouraoui Belhadef qui retient l'attention avec, en plus de sa réhabilitation, une proposition portant sur la réalisation d'un pont sur l'Oued «Lakhrafsa». L'autre tronçon qui retient l'attention est celui qui relie la voie dédoublée de Bellara à la localité de Amazrou sur une distance de 6 km. L'étude de ce projet est finalisée et se trouve être retenue dans les tiroirs de l'APC. Dans le même sillage, on s'en tient à l'achèvement du tronçon Bida-Assoul sur 1,5 km du chemin communal reliant Chouf El Tenine à l'autre commune voisine de Sidi Marouf. La principale route qui met en liaison la ville d'El Milia au chef-lieu de la commune de Ouled Yahia Khadrouche est également en ligne de mire des propositions retenues. Ayant subi des affaissements de terrain sur plusieurs tronçons de son parcours, cette route attend toujours de bénéficier d'une opération de réhabilitation. Une autre route, qui relie Chouili à Ladjouanab sur 2 km, qui a, d'ailleurs, son importance dans le désenclavement de ces deux localités, est inscrite dans l'ordre des priorités dans cette commune, qui manque, il faut souligner, de subventions conséquentes pour la concrétisation de ces projets. Trois autres voies portées sur le registre des préoccupations des citoyens et qui concernent la réhabilitation des tronçons de Mazouz, Lamsayka et Boumaad sur plusieurs kilomètres sont également dans l'attente d'un hypothétique financement pour entamer leur aménagement. A ces routes, il faut bien ajouter une quinzaine d'autres voies toutes aussi importantes les unes que les autres qui nécessitent des opérations de réhabilitation et de bitumage dans plusieurs localités. Ces Mechtas ont pour nom Ahchichene, Lamghaloua, Bouakba et Lahouita, Tallaft, Beni Hammou, Ayadal et Beni Souik. Sur un autre registre, on estime que cette commune est en retard dans plusieurs secteurs de développement, notamment en matière d'AEP et de réalisation des réseaux d'assainissement. Des projets sont toujours en attente pour être pris en charge par des opérations de financement, principalement sur le compte des budgets sectoriels.