La Fédération algérienne de tennis a un calendrier de compétitions nationales et internationales en Algérie très chargé d'ici la fin de l'année. A signaler d'abord que le championnat d'Algérie des jeunes catégories qui aura lieu au Tennis Club de Bachedjarrah, du 2 au 5 septembre, sera suivi de pas moins de 7 autres compétitions régionales et nationales, réparties sur les régions Est, Centre et Ouest. Après le festival national du tennis de la jeunesse qui aura lieu à Mostaganem en septembre, un stage pour arbitres est prévu afin de préparer les 3 compétitions internationales qui restent à organiser d'ici la fin de l'année, soit en décembre, dont deux ITF Pro circuit féminin et un ITF junior. Mohammed Bouabdallah, le président de la FAT, précise : «On doit maintenir cette tendance à augmenter le nombre de tournois de haut niveau pour permettre à nos athlètes et entraîneurs de se mesurer au niveau mondial. A l'exemple d'Ines Ibbou, blessée actuellement, et sur laquelle nous avons investi en tant que jeune talent et que nous continuons à le faire.» Le seul souci du président de la FAT vient des moyens insuffisants pour affronter les échéances. Il soulignera : «Malgré l'augmentation de la subvention accordée par le ministère des Sports pour l'année 2013, les moyens étatiques restent en dessous des besoins pour le soutien de notre programme d'activité annuel de 2014.» Enfin, l'autre volet qui freine l'évolution du tennis algérien ce sont les infrastructures. A ce propos, Bouabdallah dira : «La Fédération algérienne de tennis souffre du manque d'infrastructures sportives qui, souvent, ne sont pas aux normes internationales pour pouvoir répondre à la demande de nombreux pratiquants et pour nos joueurs de performance. Aussi, l'absence de courts couverts constitue un frein pour la pratique du tennis lors de la période hivernale.»