Un inspecteur de la DCP de Boumerdès arrêté pour corruption Un inspecteur de la direction du contrôle et des prix de la wilaya de Boumerdès a été arrêté et mis en détention provisoire pour avoir usé de son statut pour corrompre un commerçant, selon l'enquête préliminaire de la police. C'est après avoir été dénoncé par ledit commerçant, pour lequel cet indélicat cadre de l‘Etat réclamait de l'argent, que la police a pu l'appréhender, en lui tendant une souricière, et a trouvé sur lui des documents compromettant, révèle notre source. « Scanner défectueux » à l'aéroport d'Alger Les voyageurs en provenance de Djeddah et de Damas ont vécu à l'aéroport international d'Alger deux heures d'attente interminables dans l'après-midi du 16 juillet 2006. En effet, après être arrivés à 13h45 à Alger (avec plus de deux heures de retard sur l'horaire initialement prévu) et après avoir accompli l'ensemble des formalités de police, lesdits voyageurs ont constaté par la force des choses les aléas de la gestion « lacunaire » d'une œuvre aussi importante que la nouvelle aérogare Houari Boumediène. Des bagages qui arrivaient au compte-gouttes, des agents désemparés et des responsables (français et algériens) « impuissants » ont constitué les principaux ingrédients du calvaire subi par les passagers dont il s'agit, lesquels, en laissant transparaître leur ire, ont récolté une seule, mais néanmoins étonnante, réplique : « Le scanner est défectueux, il ne peut supporter ce volume de bagages, car il n'est adapté qu'aux petits aéroports... » Ainsi, inauguré il y a uniquement deux semaines, l'aéroport tant attendu commence à défrayer la chronique, et pour cause, les pannes de scanner, les défauts du tapis à bagages et la défectuosité des passerelles passagers feraient partie, selon les agents de ce site stratégique, du lot d'évènements quotidiens depuis maintenant une quinzaine de jours. Le bleu et le blanc d'Alger ne cachent pas tout Dans la perspective de la manifestation « Alger 2007, capitale de la culture arabe », les Algérois ont remarqué ces derniers jours le début du ravalement de façades tout au long des grands boulevards de la ville. Les employés municipaux sortent les pinceaux et les rouleaux pour repeindre à neuf en bleu et blanc la face visible d'Alger. Mais le bémol est que la ville souffre d'un état dramatique de malpropreté : rien qu'à voir le spectacle des rats en pleine rue Didouche Mourad la nuit tombée renseigne sur cette situation. « Comment peut-on nettoyer une capitale en employant des agents avec pour seule arme un balai ? », se demande un habitant de cette artère commerciale, qui ne comprend pas qu'on fasse du ravalement des façades une priorité. « A moins qu'on tente de cacher le soleil avec un tamis », poursuit-il. Des tonnes de viande pourrissent au port de Béjaïa Près de 50 t de viande congelée restent prisonnières des conteneurs frigorifiques au port de Béjaïa depuis bientôt une année. La quantité importée d'Argentine et débarquée au port en août 2005 s'est retrouvée au centre d'un litige entre le fournisseur étranger et son client algérien. L'opération de dédouanement n'a pu en effet être engagée que deux mois après la débarquement de la cargaison en raison du retard enregistré dans la transmission des documents d'accompagnement, explique une source portuaire. Les analyses effectuées l'automne dernier par l'inspection vétérinaire concluent à « l'avarie » de la moitié de la quantité, soit 25 t, que l'importateur a tenté de renvoyer au port de provenance. Or le fournisseur a refusé de recevoir la quantité et la viande est restée bloquée dans les conteneurs depuis l'été dernier. Les odeurs dégagées par la marchandise semblent avoir « empoisonné » le quotidien des riverains du port qui ont hier alerté l'APC.