L'assemblée populaire communale du chef lieu de wilaya a vécu une semaine agitée à la suite d'une action entreprise par des élus d'obédience FLN qui voudraient le départ de l'actuel maire, Mohamed Amine Hallouz. Ce dernier après une première rencontre qui avait connue un flop, venait de tenir la dragée haute à ses frères ennemis en décidant séance tenante d'un vote à propos de ce retrait de confiance. Vote à mains levées qui tourna à l'avantage du maire avec onze voix contre sur une liste de 20 élus présents. Un scénario catastrophique pour les frondeurs qui ne s'attendaient vraiment pas au revirement spectaculaire de certains élus qui avaient la veille souscris à l'action devant permettre la déchéance du maire et finir par se ranger contre la décision. S'en est suivie une indescriptible bagarre provoqué par un élu déçu. Prié de donner sa version des faits, le P/APC n'a pas été par trente six chemins pour décrire la situation. Il y a, dira t-il, devant les représentants de la presse « des visées de certaines personnes versées dans la marché du foncier qui tirent les ficelles en s'appuyant malheureusement sur la Kasma - FLN de Tiaret. » C'est regrettable, enchaîna t-il, avant d'annoncer son vœu de « mettre des freins à cette dilapidation des biens de la collectivité » non sans avoir « saisi la tutelle de ces graves dépassements. » Mohamed Amine Hallouz, avait même cité des noms « sur les menées belliqueuses d'un groupe qui avait tout tenté pour déstabiliser le staff communal actif qui souscrivait totalement avec la politique du wali consistant en la récupération de poches foncières urbaines. Une politique aux antipodes de desseins avoués et plusieurs fois battus en brèche grâce conclut-il à la solidarité agissante d'élus d'autres formations politiques soucieuses de l'équilibre de cette institution étatique concernée par un important programme de développement. » La situation reste tout de même préoccupante car « des menaces anonymes me parviennent continuellement pour tenter d'infléchir mes positions jusque là fixes et sans équivoques », lâcha-t-il dépité.