- 4 morts et 25 blessées à Hammam Soukhna La ville de Hammam Soukhna, située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Sétif, a été ébranlée, hier vers 7h, par un terrible accident survenu sur la RN75 au lieudit Belhouchet, entre un bus de marque Toyota transportant des voyageurs, assurant la liaison Sétif- Batna, et un camion de marque Sonacome. Le choc frontal entre les deux véhicules roulant en sens opposé a fait dans un premier bilan, établi par la Protection civile, quatre morts sur le coup et 25 blessés, dont certains dans un état grave. Les victimes de cet énième accident ont été évacuées par les éléments de la Protection civile au centre de santé de Hammam Soukhna, et à l'hôpital Saâroub El Khatir d'El Eulma. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances exactes de ce nouveau drame sur ce tronçon meurtrier. - L'aéroport de Sétif toujours fermé Effectué le 13 octobre, le vol inaugural du prolongement de la piste de l'aéroport de Sétif n'a pas été suivi par une reprise de l'activité. Prévue dans un premier temps pour le 5 octobre, la réouverture a été par la suite renvoyée au 13 octobre. C'est-à-dire juste après l'homologation du prolongement de la piste. Faute d'information, l'établissement a été fermé, le 22 septembre dernier, pour la restauration de certaines parties de la piste détériorées, la reprise du trafic est désormais un «secret». Ceci mettant à rude épreuve les nerfs des voyageurs qui ne savent plus à quel saint se vouer. - Ebola ne «voyage» qu'en avion ? Contrairement aux multiples annonces faites ces derniers jours par les responsables de la santé, qui affirment mordicus que tous les moyens sont mobilisés aux frontières algériennes pour contrer la grippe Ebola et coronavirus (hadj), le plan ne semble concerner que les frontières aériennes. Il s'agit de l'aéroport Houari Boumediène qui absorbe la majeure partie du trafic international, et où la mobilisation du personnel médicale et du matériel est palpable. Rien, en revanche, du côté des frontières terrestres algéro-tunisiennes. Les deux points de passage d'El Ayoun et d'Oum Tboul ne sont nullement concernés par un quelconque plan de prévention. Pas l'ombre d'une blouse blanche, ni d'ambulances, ni de quelques signes d'un semblant plan de prévention aux frontières. Comme si Ebola ne voyageait qu'en avion !