Dans une correspondance adressée aux différents responsables, des jeunes diplômés recrutés dans le cadre du DAIP (Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle), du PID (Programme d'insertion des diplômés) et du DAIS (Dispositif d'activités d'insertion sociale) et employés à Algérie Poste depuis des années, dénoncent un récent recrutement «d'une catégorie de gens dans ce secteur qui ne dispose d'aucune expérience et même pas d'un contrat de travail». Des postes permanents auraient été créés depuis la direction générale, hors circuit, a-t-on appris auprès des contestataires. Dans ladite correspondance, est expressément écrit : «Nous assumons nos tâches malgré les contraintes multiples auxquelles nous sommes confrontés. Nos droits sont bafoués et les responsables concernés brillent par leur absence». Ils se demandent plus loin : «où sont passés les décideurs ?». Approché par El Watan, le directeur d'Algérie Poste à Souk Ahras, M. Louafi, a déclaré ceci : «Il s'agit effectivement d'un recrutement de deux employées, décidé par la direction générale sur la base d'un dossier qui répond aux critères, dont l'ancienneté dans le secteur, et ce contrairement à ce que prétendent les contestataires. Les deux personnes en question exerçaient dans d'autres wilayas dans le cadre des mêmes dispositifs et le transfert de leurs dossiers est une procédure légale pour tout Algérien qui demande un rapprochement». Le même responsable a tenu à exprimer sa reconnaissance pour les responsables centraux de son secteur qui ont contribué à résorber le chômage dans cette wilaya par la création de plusieurs postes d'emploi dont 23 postes récents. Il s'engage, également, à aider l'ensemble des universitaires recrutés dans le cadre des différentes formules du pré emploi, à une régularisation dans leurs postes.