Les commissions d'enquête sur le déraillement, la semaine dernière, du train assurant la liaison Alger-Thénia n'ont pas encore déterminé les causes et responsabilités de l'accident, a affirmé hier à Alger le ministre des Transports, Amar Ghoul. Dans une déclaration à la presse en marge de la séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, le ministre a affirmé que l'enquête technique basée sur les analyses des enregistreurs de données de circulation (boîtes noires) «a démontré que le train roulait, au moment de son engagement sur la voie déviée, à une vitesse de 108 km/h alors que la vitesse requise sur une voie déviée est limitée à 30 km/h», ajoutant que «ces données ont été transmises au Premier ministère et au ministère des Transports». «Les trois enquêtes en cours (technique, judiciaire et celle relative à la gestion) n'ont pas encore déterminé la nature de la défaillance», explique-t-il encore. Les commissions d'enquête sont à pied d'œuvre pour «déterminer rapidement les causes de cet accident en vue de prendre les mesures nécessaires à même d'éviter que pareille situation ne se reproduise», a-t-il assuré, précisant que les personnes en charge de l'enquête sont les seules habilitées à en révéler les résultats.