Des citoyens de Chemini ont été récemment pris de panique après avoir consommé du poisson avarié acheté auprès d'un vendeur au chef-lieu communal. Des symptômes d'intoxication alimentaire, heureusement sans grande gravité, tels que la fièvre, la nausée et la diarrhée ont été découverts chez de nombreuses personnes ayant consommé le produit. N'était la vigilance de certains consommateurs qui ont décelé des signes de péremption et renoncé à acheter le poisson, l'intoxication aurait pris des proportions plus importantes. Un autre citoyen a été pour sa part désagréablement surpris de découvrir que le poulet qui lui a été vendu était impropre à la consommation. Par ailleurs, de nombreux commerçants au détail en alimentation générale n'hésitent pas à étaler leur marchandise en dehors des boutiques. Du pain, du lait et des boissons en tous genres sont exposés à longueur de journée à la poussière ou sous un soleil de plomb, et ce, au mépris de toutes les règles de l'hygiène. La consommation est de fait plus dangereuse. Ces exemples posent avec acuité la problématique des conditions de conservation et de vente des produits alimentaires ainsi que le rôle des services de contrôle des prix et de la répression des fraudes. Il faut reconnaître que le travail des services concernés bute souvent sur l'attitude de certains vendeurs et commerçants qui procèdent à la fermeture de leurs commerces dès que le mot circule sur le passage des agents de contrôle. Reste également que le consommateur doit, pour sa part, ne pas céder devant les exigences relatives à l'hygiène et à la qualité du produit acquis, car il y va finalement de la santé de chacun.