Le ministre des Transports avait annoncé le lancement de l'opération d'installation de 500 feux tricolores en septembre dernier l Les Sud-coréens retenus ne seraient là que pour «l'aspect consultatif». Le projet d'installation de 500 feux tricolores fait toujours du surplace. L'opération ne sera pas concrétisée dans l'immédiat. Pourtant, le ministre des Transports, Amar Ghoul, s'était empressé d'annoncer, lors d'une visite d'inspection des chantiers de son secteur, la réception du projet en septembre dernier ou, au plus tard, le premier semestre de 2015. «Les cahiers des charges doivent être techniquement maîtrisés pour lancer l'opération des 500 feux tricolores, même si l'on doit les partager en deux ou trois. On n'est pas obligé de confier toute l'opération à un seul opérateur. De plus, il faut aussi lancer le centre de régulation», a-t-il estimé. «On parle de ces projets depuis des années. Il est temps que ceux-ci puissent démarrer cette année pour soulager le citoyen en matière de transport et de circulation», insiste-t-il. Le projet, qui porte sur la fourniture, l'installation et la mise en service d'un centre de régulation a été reporté une première fois faute de sociétés réalisatrices.Quatre entreprises avaient soumissionné lors du premier appel d'offres : deux espagnoles, une autrichienne et une sud-coréenne. Aucune n'a été retenue. Pourtant, quelques semaines après cette décision de la Commission des marchés, le ministre a annoncé, en septembre dernier, à l'occasion de l'ouverture des télécabines de Oued Koreich, qu'une société sud-coréenne est engagée pour réaliser le projet des feux et du centre de régulation situé à Kouba. Selon une source au ministère, l'entreprise sud-coréenne est là «pour l'aspect consultatif, sans plus». Pour faire bonne figure, la wilaya qui a confié la concrétisation du projet à la Direction des transports après l'avoir un premier temps donné à l'Entreprise de gestion de la circulation et du transport urbain (EGCTU), a décidé de «moderniser» certains feux tricolores à Tafourah et Clairval (Dély Ibrahim). La gestion de ces équipements n'est pas toujours satisfaisante : citoyens et automobilistes et même services du protocole des ministères et de l'APN et du Sénat indélicats, citoyens trop pressés, etc. Annoncé depuis les années 1980, le projet d'installation d'un réseau de feux tricolores n'a pas été concrétisé, malgré les assurances des différents directeurs des transports qui se sont succédé à la tête de l'administration du boulevard Bougara à El Biar. Une enveloppe de 350 millions de dinars a même été dégagée il y a quelques années pour l'acquisition et l'installation de ces feux dans 100 sur les 600 carrefours que compte la capitale - le premier chiffre modeste avancé par les services de la wilaya d'Alger. La création d'un centre de régulation centralisé de la circulation, l'installation de caméras, de plaques de signalisation ainsi que d'une radio dédiée sont prévus dans le cadre de cette opération confiée à la Direction des transports de la wilaya d'Alger. Seul le siège devant accueillir le centre est déjà achevé à Kouba, à proximité du parking à étages.Le Plan Mobilité présenté tambour battant du temps de l'ancien wali, Mohamed Kebir Addou, n'a pas donné, à ce jour,satisfaction : bouchons interminables, difficultés de stationnement, réseaux de transport public et privé défaillants, etc.