La cité est en chantier depuis quelques années et les travaux n'ont pu être achevés. La prolifération des insectes, des rats et autres rongeurs est inquiétante La cité des 680 Logements de Blida (Bananiers) est en chantier depuis presque quatre ans ! Un cortège d'entrepreneurs s'est succédé sans pour autant achever les travaux pour des raisons que les habitants ignorent. Les routes de cette cité sont dans un état lamentable : excavations, nids de poule, trottoirs défoncés… Il y a quelques mois, le wali de Blida était venu sur les lieux dans le cadre d'une visite de travail et d'inspection. Mais sa visite n'a pas servi à grand-chose, juste du bla bla ! Les derniers travaux de creusement et d'excavation ont touché la câblerie souterraine et même certaines conduites d'eau potable ce qui, dit-on, constitue la cause principale des coupures récurrentes d'eau. Même le téléphone fixe et Internet sont concernés par ces coupures. Au niveau des bâtiments 31 et 32 de la même cité, une fuite d'eau usée n'est pas prise en charge, répandant aux alentours de ces bâtiments, les odeurs nauséabondes. La prolifération des insectes, de rats et autres rongeurs est plus qu'inquiétante. Ces derniers peuvent monter jusqu'aux derniers étages en mettant la santé des habitants en danger, et le risque de morsures qui peuvent êtres mortelles. En été, c'est la poussière étouffante qui se soulève en donnant des allures d'une ville du Sahara. L'hiver ramène, comme d'habitude, dans ces cité livrées au hasard des humeurs des entrepreneurs et responsables irresponsables, son lot de désagréments : flaques d'eaux, la boue jusqu'au cou…L'éclairage public reste inopérant à hauteur de 70%, ce qui transforme ces endroits obscurs en véritable repère de malfaiteurs et le risque de mauvaises rencontres à la tombée de la nuit. Sur place, les habitants des 680 Logements de Blida (Bananiers) assurent que les derniers travaux en date sont à l'arrêt depuis le mois de juin. Il y a eu plusieurs visites du wali, mais cela reste sans aucun effet sur le terrain. Plusieurs requêtes ont été envoyées à qui de droit, mais cela n'a rien changé à la situation. «Les travaux ont pris quatre ans au niveau de la vieille cité qui jouxte notre quartier pour s'achever. Chez nous, on a dépassé ce délai et nous avons peur que cet exemple se reproduise au niveau de notre cité alors que la durée des travaux va frôler les quatre ans», s'inquiètent les habitants de la cité.