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Des chantiers qui s'éternisent
Cadre de vie à la cité les Bananiers (Blida)
Publié dans El Watan le 02 - 09 - 2009

Les habitants de la cité des Bananiers à Blida ne savent plus à quelle instance s'adresser pour voir enfin leurs nombreuses doléances prises en charge. En effet, cette cité est à l'état d'éternel chantier depuis avril 2008, alors qu'aucun responsable local ne semble tenir ses promesses pour que les différents travaux d'amélioration urbaine soient parachevés à temps.
Même les travaux déjà réalisés ne répondent pas aux normes et sont de mauvaise qualité. Ainsi, les travaux de réfection de l'étanchéité des terrasses de la cité n'ont pas servi à grand-chose. Bien au contraire, les gouttes de pluie continuent de s'infiltrer dans les appartements des étages supérieurs des immeubles de la cité. A peine quelques jours après les travaux effectués, la peinture des bâtiments a déjà commencé à se délayer et le nouveau réseau d'assainissement s'avère être mal fait. « C'est l'argent du contribuable qui est jeté par les fenêtres. L'on se demande ce que font les autorités locales quant au suivi et au contrôle des chantiers », nous diront des riverains rencontrés sur place. De manière globale et en l'espace de 16 mois, c'est toujours le même décor qui caractérise la cité des Bananiers : celui du provisoire qui dure. Résultats : des chaussés impraticables, des nids-de-poule partout, des graviers à l'abandon…« La poussière nous empoisonne la vie et les moustiques et les rats pullulent dans notre cité à cause de l'état de nos caves, qui n'étaient pas bien nettoyées par l'entrepreneur chargé de cette opération. Les quelques déchets, mélangés avec les eaux usées et provenant de ces caves, ont été jetés au centre de la cité », déplore un autre habitant des Bananiers.
Un sexagénaire habitant cette cité depuis 30 ans, affirme que même certains malades du quartier ne disposant pas de véhicules, ne peuvent pas être transférés aux hôpitaux pour subir des soins, puisque les chauffeurs de taxi évitent à tout prix cette cité à cause de la dégradation de la chaussée. « L'état délabré de nos chaussées endommage non seulement les véhicules mais, surtout, cause des accidents aux piétons du fait de la présence des nids-de-poule », lit-on dans une requête adressée par des habitants de la cité au directeur de l'urbanisme de la wilaya de Blida en date du 24 août 2008. Les mêmes habitants ont adressé une deuxième requête aux instances concernées une année après en guise de rappel, mais aucune suite favorable n'a été donnée d'après leurs dires. Même la requête envoyée au wali de Blida le 4 août dernier n'a pas donné lieu à des actions concrètes. Pourtant, le wali, lors de sa visite sur place le 25 août 2008, leur avait promis de régler tous ces problèmes. Une année après, c'est toujours le statu quo. La cité est tellement délaissée qu'elle ne dispose que d'une dizaine de bacs à ordures pour plus de 400 familles. Ces dernières se sentent alors « obligées » de jeter les immondices à même le sol, au détriment de l'environnement. « Certains responsables semblent vouloir nous « torturer » parce qu'on s'est opposé un jour à la construction de nouveaux logements sur le grand terrain de notre cité. Nous avons voulu garder cet espace comme aire de jeux pour nos enfants », avancent quelques riverains rencontrés sur place.
Les habitants de cette cité ne cessent de réclamer l'avancement des travaux et leur concrétisation selon les normes requises, tout en exigeant aussi des entrepreneurs chargés de l'exécution des travaux, de refaire la peinture des bâtiments, de nettoyer la cité et de bitumer ses rues de toute urgence. Comme un malheur ne vient jamais seul, la cité des Bananiers connaît souvent des coupures récurrentes d'eau potable qui peuvent durer une semaine, surtout pour les étages supérieurs des immeubles. Le laisser-aller qui caractérise ce quartier ne fait que prendre de l'ampleur. On y signale toutes sortes d'actes de délinquance, créant un climat d'insécurité pour les riverains. Ces derniers n'arrivent pas à comprendre l'indifférence des autorités locales à leur égard, alors que certains hauts responsables travaillant au siège même de la wilaya habitent à quelques mètres seulement de leur cité.


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