Dans une déclaration rendue publique le 19 novembre dernier, sept élus de l'opposition informent la population que leurs activités au sein de l'APC d'Ouzellaguen sont gelées «jusqu'à ce que toute la lumière soit faite sur le dossier du logement». Devant ce qui est qualifié de «gestion catastrophique et interminable du problème des cités de recasement et d'indifférence affichée par le Chef de Daïra et le président de l'APC» suite à l'immolation par le feu d'un postulant au logement RHP, les élus Tabet Kamal, Ferkal Yacine et Touahri Abdelaziz de la liste indépendante «Le changement», Allioui Tahar, Bouzidi Mouloud et Hamoudi Tamazouzt du RCD et Bendellali Mohand Ouidir du FFS affirment ne pas cautionner une gestion des affaires communales caractérisée par des «passe-droits, des inégalités, des surenchères et de la corruption». Les signataires de cette déclaration demandent, en outre, au ministre de l'Intérieur et des collectivités locales et au ministre de l'Habitat et de l'urbanisme «d'ouvrir une enquête exhaustive et approfondie sur tout le dossier».