L'ambassadrice des Etats-Unis, Joan Polaschik, se rendra demain à Sétif pour y effectuer une visite de travail de 48 heures. La virée de la diplomate est entourée d'un grand secret. Sachant qu'aucune information concernant le programme n'a été communiquée à la presse. Malgré une rétention de l'information ne disant pas son nom, on apprend que l'agenda de l'ambassadrice est chargé. En sus de la rencontre avec le wali, Mohamed Bouderbali, la représentante de la première puissance mondiale se rendra au Musée du moudjahid. Une virée au musée national est à l'ordre du jour. Avant de boire à Aïn Fouara, Mme Polaschik déposera une gerbe de fleurs à l'endroit où a été fauché le premier martyr des massacres du 8 Mai 1945, Saal Bouzid. En parlant de ces douloureux événements, il est important de mettre en exergue la position de la représentation diplomatique des Etats-Unis de l'époque. Pour étayer de tels propos, les témoignages du journaliste américain Landrum Bolling et les innombrables rapports établis par le consul général, Jean Carvell, ont clairement mis à nu la thèse française. Le nouveau centre anticancer de Sétif (CAC), où plus de 100 patients bénéficient quotidiennement d'une radiothérapie réalisée par des accélérateurs du constructeur américain, Varian Médical System, est l'autre étape de la visite. Il convient de préciser que l'opérateur américain est le principal fournisseur du ministère de la Santé avec lequel il vient de parapher une importante convention ; celle-ci comprend, nous dit-on, les volets de la formation, du service après-vente et de la maintenance des accélérateurs de radiothérapie dont la majorité est d'origine Varian Medical. Une rencontre avec de jeunes lycéens sétifiens inscrits à MBI (Management Business Institute) au programme américain, English Access Microscholariship program sera sans nul doute l'autre clou du déplacement. Celui-ci sera en outre marqué par la rencontre avec les opérateurs économiques, affiliés à la chambre de commerce et d'industrie de Sétif…