-Libye : Un avion appartenant à une coalition de milices islamistes libyennes a mené un raid hier près du principal terminal pétrolier, dans l'est du pays, sans faire de dégâts ni victimes, a indiqué un responsable. Les combattants de Fajr Libya, une coalition de milices islamistes qui contrôle la capitale Tripoli et plusieurs villes de l'ouest, cherchent à s'emparer depuis plusieurs jours du terminal d'Al Sedra, se heurtant aux forces loyales au gouvernement reconnu par la communauté internationale. Il s'agit du premier raid aérien de Fajr Libya dans la région pétrolière d'Al Hilal qui comprend les terminaux d'Al Sedra, de Ras Lanouf et de Brega. -Egypte : Le parquet égyptien a déféré devant la justice militaire 312 partisans de l'ex-président islamiste Mohamed Morsi pour l'incendie d'un complexe judiciaire au nord-est du Caire en août 2013, a affirmé hier un responsable du parquet. Un groupe de 438 pro-Morsi avaient déjà été déférés samedi devant la justice militaire pour des violences meurtrières à cette même période. Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdelfattah Al Sissi a destitué M. Morsi en juillet 2013, ses partisans sont la cible d'une implacable répression lancée par les autorités. -Kenya : Les autorités kényanes ont dissous hier 510 ONG et associations diverses, dont 15 accusées de recueillir des fonds pour financer des activités «terroristes», les autres pour n'avoir pas publié leurs comptes conformément à la loi. Le Conseil de coordination des ONG, administration de régulation, a indiqué dans un communiqué «avoir radié 510 organisations pour non-respect de la loi». Le Conseil a publié la liste des 510 ONG radiées, sans préciser lesquelles étaient soupçonnées de terrorisme. La liste comporte essentiellement des organisations oeuvrant dans le développement ou les projets de santé locaux, le microcrédit, des orphelinats ou des associations cultuelles. -Bosnie : Dix anciens hauts responsables serbes de Bosnie soupçonnés de crimes de guerre ont été arrêtés par la police bosnienne hier dans les régions de Zvornik, Bijeljina et Ugljevik, dans le nord-est du pays, a indiqué le parquet bosnien dans un communiqué. Ils sont accusés d'avoir exécuté des dizaines de civils au début de la guerre intercommunautaire de 1992-95. Selon la même source, les mis en cause «sont soupçonnés d'avoir planifié, dirigé et participé à une opération des structures militaires et policières visant à expulser les habitants musulmans du village de Lokanj, dans la région de Zvornik». Quelque 120 civils, dont des femmes et des enfants, ont été expulsés le 14 juillet 1992 de leurs foyers et 67 d'entre eux ont ensuite été fusillés.