Un responsable d'une unité chargée de protéger les installations pétrolières a confirmé que des combats étaient en cours dans l'après midi autour d'Al-Sedra. Un responsable d'une unité chargée de protéger les installations pétrolières a confirmé que des combats étaient en cours dans l'après midi autour d'Al-Sedra. Des miliciens islamistes cherchaient à s'emparer dimanche, pour la deuxième journée consécutive, du principal terminal pétrolier deLibye, se heurtant aux forces loyales au gouvernement reconnu par la communauté internationale, selon des sources des deux bords. Fajr Libya, une coalition de milices islamistes, a annoncé que ses combattants avançaient vers le terminal d'Al-Sedra, situé entre les villes de Syrte et de Benghazi, dans l'Est libyen. Cité par une agence d'informations liée à Fajr Libya, le commandant islamiste Tareq Shanina a déclaré que ses hommes, dans leur progression, étaient attaqués par les forces aériennes pro-gouvernementales. Les miliciens répliquaient avec des canons antiaériens, a-t-il précisé. Un responsable d'une unité chargée de protéger les installations pétrolières a confirmé que des combats étaient en cours dans l'après-midi autour d'Al-Sedra. Fajr Libya a lancé samedi une attaque à partir de trois axes pour prendre le contrôle de la région d'Al-Hilal, qui comprend les terminaux d'Al-Sedra, Ras Lanouf et Brega. Ses combattants ont été repoussés par les forces pro-gouvernementales qui bénéficiaient d'un soutien aérien. Des affrontements ont ensuite éclaté au sol entre forces gouvernementales et islamistes et n'ont cessé qu'en soirée, avant de reprendre dimanche. Aucun bilan n'avait été donné dans l'immédiat sur les victimes des combats de dimanche. Samedi, les forces gouvernementales ont fait état de cinq blessés, tandis que Fajr Libya a annoncé la mort de deux de ses combattants. Par ailleurs, au moins quatre miliciens de Fajr Libya ont été tués et dix blessés dimanche dans une frappe aérienne menée par les forces pro-gouvernementales à la frontière tunisienne, près du poste-frontière de Ras Jedir, selon une source militaire. Le raid a été mené par des forces du général à la retraite Khalifa Haftar, qui combat les islamistes au côté de l'armée régulière, a précisé la source, s'exprimant sous couvert d'anonymat. Le 5 décembre, une frappe contre des miliciens islamistes qui contrôlent Ras Jedir avait fait un mort et plusieurs blessés. La Libye est plongée dans le chaos depuis l'insurrection ayant reversé Mouammar Kadhafi en 2011. Livré aux milices, le pays est dirigé par deux gouvernements et deux Parlements qui se disputent le pouvoir à distance. Les islamistes se sont emparés de Tripoli et de Benghazi, la grande ville de l'Est libyen. Le général Haftar a lancé en octobre une campagne pour déloger les islamistes de Benghazi, avec le soutien du gouvernement et du Parlement reconnus par la communauté internationale. Dimanche, sept postes de police qui étaient fermés depuis cinq mois en raison des combats ont rouvert, selon un porte-parole des forces de sécurité. Des miliciens islamistes cherchaient à s'emparer dimanche, pour la deuxième journée consécutive, du principal terminal pétrolier deLibye, se heurtant aux forces loyales au gouvernement reconnu par la communauté internationale, selon des sources des deux bords. Fajr Libya, une coalition de milices islamistes, a annoncé que ses combattants avançaient vers le terminal d'Al-Sedra, situé entre les villes de Syrte et de Benghazi, dans l'Est libyen. Cité par une agence d'informations liée à Fajr Libya, le commandant islamiste Tareq Shanina a déclaré que ses hommes, dans leur progression, étaient attaqués par les forces aériennes pro-gouvernementales. Les miliciens répliquaient avec des canons antiaériens, a-t-il précisé. Un responsable d'une unité chargée de protéger les installations pétrolières a confirmé que des combats étaient en cours dans l'après-midi autour d'Al-Sedra. Fajr Libya a lancé samedi une attaque à partir de trois axes pour prendre le contrôle de la région d'Al-Hilal, qui comprend les terminaux d'Al-Sedra, Ras Lanouf et Brega. Ses combattants ont été repoussés par les forces pro-gouvernementales qui bénéficiaient d'un soutien aérien. Des affrontements ont ensuite éclaté au sol entre forces gouvernementales et islamistes et n'ont cessé qu'en soirée, avant de reprendre dimanche. Aucun bilan n'avait été donné dans l'immédiat sur les victimes des combats de dimanche. Samedi, les forces gouvernementales ont fait état de cinq blessés, tandis que Fajr Libya a annoncé la mort de deux de ses combattants. Par ailleurs, au moins quatre miliciens de Fajr Libya ont été tués et dix blessés dimanche dans une frappe aérienne menée par les forces pro-gouvernementales à la frontière tunisienne, près du poste-frontière de Ras Jedir, selon une source militaire. Le raid a été mené par des forces du général à la retraite Khalifa Haftar, qui combat les islamistes au côté de l'armée régulière, a précisé la source, s'exprimant sous couvert d'anonymat. Le 5 décembre, une frappe contre des miliciens islamistes qui contrôlent Ras Jedir avait fait un mort et plusieurs blessés. La Libye est plongée dans le chaos depuis l'insurrection ayant reversé Mouammar Kadhafi en 2011. Livré aux milices, le pays est dirigé par deux gouvernements et deux Parlements qui se disputent le pouvoir à distance. Les islamistes se sont emparés de Tripoli et de Benghazi, la grande ville de l'Est libyen. Le général Haftar a lancé en octobre une campagne pour déloger les islamistes de Benghazi, avec le soutien du gouvernement et du Parlement reconnus par la communauté internationale. Dimanche, sept postes de police qui étaient fermés depuis cinq mois en raison des combats ont rouvert, selon un porte-parole des forces de sécurité.