- Agression à Ghardaïa : Un jeune de 18 ans dans le coma C'est encore une fois sur le tronçon de Chaâbet Ettelli, enclavé dans le triangle cité El Korti, Châabet Ennichène et Belghenem, que l'agression s'est déroulée mardi soir, lorsqu'un véhicule de marque Maruti, ayant à son bord trois personnes habitant la cité El Korti, vers laquelle ils se dirigeaient, est tombé dans un véritable traquenard. En effet, alors que le véhicule était précédé par une Hyundai Accent, un autre véhicule de marque Peugeot 207 s'est mis derrière, prenant ainsi en tenaille la Maruti, contraignant le chauffeur de s'arrêter dans un virage en épingle. Des deux véhicules, huit jeunes ont bondi sur les trois occupants de la Maruti qu'ils ont violemment agressés avec des bâtons, des barres de fer et des pierres. Toutes les vitres, ainsi que le pare-brise et la lunette arrière de la Maruti ont volé en éclats, alors que ses trois occupants ont été blessés, dont un jeune de 18 ans grièvement touché à la tête qui a sombré dans le coma. Admis aux urgences médico-chirurgicales de l'hôpital Dr Brahim Tirichine de Sidi Abbaz, son état reste préoccupant. Une enquête a été ouverte par les services de police pour déterminer les circonstances de cette agression et arrêter les coupables. «Jusqu'à quand allons-nous encore supporter ces agressions récurrentes ? Et comment se fait-il que ce bout de tronçon de quelques centaines de mètres reste encore une zone de non-droit échappant au contrôle et à la maîtrise des forces de l'ordre ?» s'insurge un citoyen rencontré devant l'hôpital de Sidi Abbaz, venu s'enquérir de l'état de santé du blessé. Et pourtant, la quasi-totalité du territoire de la wilaya a retrouvé la quiétude et la sérénité. La ville respire l'activité tous azimuts, qu'elle soit d'ordre économique, culturel ou sportif. Des centaines de personnes ont afflué en ces temps de vacances de fin d'année pour passer le réveillon du Nouvel an 2015 dans cette belle ville à la paix retrouvée. - UGTA : Le 12e congrès de l'UGTA divise la direction La contestation gagne l'exécutif de la centrale syndicale. Après le Comité national de réappropriation et de sauvegarde de l'UGTA (CNRS), c'est au tour de la Commission exécutive nationale d'appeler à l'annulation du 12e congrès de l'UGTA, prévu dimanche et lundi prochains. «Le congrès ne peut pas avoir lieu, car il n'est pas conforme aux statuts. Ni le Secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd, ni le secrétariat national n'ont la légitimité d'appeler à son organisation. Ceux-là, ils ont déjà épuisé leur mandat en mars 2013, dénonce Ali Mirabet, porte-parole de la commission exécutive nationale de l'UGTA. Sidi Saïd veut absolument se faire réélire pour un 5e mandat en piétinant toutes les lois en vigueur. Il a même osé écarter la commission exécutive nationale, seule institution légitime d'organiser le congrès.» Ali Mirabet rappelle que la commission dont il est membre accuse, entre autres, le secrétaire général «d'abus de pouvoir». «L'affaire est en justice. Le contenu de notre requête lui a été signifié par un huissier de justice et le congrès n'aura pas lieu», assure-t-il.