- Béchar : les autorités locales veulent déloger l'association Akoun (Etre) de son siège En février 2014, l'association Akoun (Etre), l'une des rares qui activent encore dans le théâtre et la musique à Béchar, recevait une mise en demeure émanant de la wilaya, obligeant ses membres à quitter le siège. Accusés par l'administration locale d'avoir occupé «illégalement» la structure, les membres de Akoun risquent, aujourd'hui, de se voir privés d'un local sis au centre-ville. Le président de l'association, Djillali Herouini, évoque les raisons «officieuses» de la décision. «Les autorités locales veulent étouffer toutes les voix travaillant dans le sens de l'épanouissement et de l'émancipation culturels de la jeunesse; raison pour laquelle aucune association n'a pu survivre à une telle dictature asphyxiante, dénonce-t-il. Nous avons commencé à avoir des problèmes avec les autorités depuis que nous avons permis aux gardes communaux de se réunir dans notre siège.» Le siège comporte une salle théâtrale exploitée par une troupe de jeunes acteurs, dont le monologuiste Ahmed Nabil Belbachir, 24 ans, par un groupe musical nommé Saharienne, composé de huit jeunes artistes spécialisés dans le gnawi fusion, le chaâbi et le tindi. «Mon rêve est de faire les grandes salles comme celles d'Alger. Nous travaillons d'arrache-pied avec l'aide précieuse de Djillali, grâce à qui nous avons beaucoup évolué, afin de monter mon premier spectacle», explique Mohamed Nabil. «C'est rare de trouver un lieu pareil à Béchar. Nous travaillons dur avec le groupe. Ils ont beaucoup de talent. Vous allez sûrement entendre parler d'eux prochainement», assure Bouziane Toumi, chef du groupe Saharienne. Abdelkrim Touimi ou Krimo est plus que jamais déterminé. «L'association nous a beaucoup aidé et nous voulons garder le siège et resté ici», insiste-t-il. Le président de l'association assure, documents à l'appui, que le siège reste la propriété de l'association. L'affaire est pendante en justice. - Un numéro vert pour tout renseignement administratif Le citoyen pourra désormais se renseigner sur les documents à fournir pour la constitution de dossiers administratifs et les modalités de création d'une association, parti ou autre, par un simple appel au numéro vert 1100. Le centre d'appels a été inauguré par le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, mercredi dernier. Ce centre d'appels est un acquis s'inscrivant dans le cadre du programme du secteur visant à mettre fin à la bureaucratie», a indiqué le ministre. Pour ce qui est des doléances, «des personnes ont été chargées de répondre aux préoccupations des citoyens, de cette manière «nous pourrons nous enquérir de ce qui se passe dans les communes.On pourra assurer un suivi des problèmes des citoyens pour les traiter d'une part, et contrôler les autorités locales d'autre part», a ajouté Belaïz. - Du nouveau pour les billets de tram d'Alger Afin de lutter contre la fraude dans le tramway d'Alger, la Société d'exploitation des tramways (Setram) va instaurer à partir de dimanche la validation des titres de transport au guichet lors de l'achat, a annoncé mercredi l'entreprise dans un communiqué. La validité du titre sera formalisée par l'apposition d'un cachet rond et aura une durée de vie de trois heures à partir de son achat, ajoute le communiqué. Le cachet comportera différentes informations, telles que le numéro de la station, la date et la tranche horaire de validation du titre acheté, souligne la Setram. La société précise que «cette mesure vise à faciliter l'usage des transports pour les voyageurs, tout en permettant la mise en place d'un système de contrôle visible mais renforcé». La Setram souligne qu'à partir de dimanche, tout voyageur muni d'un titre non validé ou d'un titre ayant dépassé les trois heures de validité sera considéré en situation de fraude et se verra dresser un bulletin de régularisation de voyage de 100 DA. - Le journaliste d'Echourouk El Youmi de Khenchela acquitté Le tribunal de Khenchela a prononcé, mardi dernier, l'acquittement du journaliste d'Echourouk El Youmi à Khenchela, Mamen Tarek, poursuivi pour un article de presse jugé «diffamatoire»par l'ancien directeur de la santé et de la population de la wilaya de Khenchela (intérimaire depuis 12 ans). Les faits reprochés à notre confrère remontent au mois de septembre dernier, lorsque le quotidien arabophone a publié un article intitulé «Le DSP interrogé par la police», ce qui a été considéré par le directeur intérimaire comme une diffamation. Le journaliste, qui a été défendu par maître Mabrouk Badaoui, a indiqué : «Je salue la décision du tribunal, qui place l'intérêt public au-dessus de celui des responsables.»