Après s'être acquittés d'un premier versement équivaut à 30% du prix de revient, soit 810 000 DA, des futurs acquéreurs de logements promotionnels, se sont vu, pour leur majorité, dans l'obligation de se désister, faute du non-respect des délais de réalisation de leurs logements respectifs par la société de promotion immobilière et de réalisation (Asseprim-Rouiba), avec tous les désagréments et les retombées négatives que cela a engendré, vu que la plupart d'entre eux vivent des situations sociales des plus déplorables. A en croire la quarantaine de bénéficiaires qui se sont désistés, le promoteur refuse de leur restituer l'argent qui a servi de versement pour la première tranche, d'autant plus que les termes du contrat liant les deux parties stipulent clairement que la prise de possession des logements par les acquéreurs est fixée au premier trimestre de l'année 2006. Il s'avère désormais que le projet est toujours au stade de maquette. En somme, les travaux n'ont jamais démarré. Le comble, est que l'entreprise s'est engagée, par écrit, à rembourser certains bénéficiaires sans pour autant tenir ses engagements. Le cas de ce père de famille, avec un enfant handicapé à sa charge, illustre bien la passivité des responsables chargés de la réalisation de la promotion immobilière devant la détresse de ce citoyen qui réclame simplement son dû, d'autant plus qu'il risque l'expulsion du logement qu'il occupe actuellement. Les maintes requêtes, suivies de plusieurs appels, adressées à l'entreprise en vu d'honorer ses engagements quant au remboursement de la somme d'argent, n'ont eu aucun échos. Ces citoyens qui ont le sentiment d'être livrés à eux-mêmes demandent aujourd'hui l'intervention des instances concernées pour en découdre avec cette situation qui n'a fait que trop durer.