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«Kamel Messaoudi, Khaled, Mami et Akil me sont très chers»
Saad Lamjarred. Chanteur marocain
Publié dans El Watan le 11 - 01 - 2015

- Etes-vous conscient de votre notoriété en Algérie ? Enty est un succès fou fredonné par les grands et les petits...
Hamdoullah ! C'est un honneur pour moi que les gens me connaissent aujourd'hui. Parce que c'était mon rêve depuis que j'étais enfant. Devenir un chanteur célèbre. Cela me fait plaisir que le public algérien adore mes chansons. Merci ! Enty n'est pas seulement marocaine mais arabe. Un succès pour nous tous. Elle est fredonnée même en Espagne et en France. Une fierté en tant qu'Arabe.
- Vous avez repris une chanson du regretté Kamel Messaoudi, Chamaâ…
Allah yarahmou el oustad (le maître) Kamel Messaoudi ! Je suis un grand admirateur de Kamel Messaoudi depuis que j'étais petit. Et jusqu'à maintenant. Il m'est très cher ! Et cette chanson, Chamaâ, est la première que j'ai écoutée de Kamel. J'avais à peine 17 ans. Et depuis, j'espérais qu'un jour je l'intégrerai dans mon album. Et, effectivement, après des années, j'ai enregistré Chamaâ. Et j'ai exprimé mon amour pour cette chanson et pour ce Monsieur qu'est Kamel
Messaoudi ! Et je l'ai interprétée et revisitée à ma manière.
- Vous vous êtes même essayé au rai… La version de S'hab El Baroud…
(Rire). J'aime «bezef» (beaucoup) S'hab El Baroud. Ma première école dans la musique, c'est mon père qui est chanteur et musicien. Il m'a appris à interpréter Oum Kalsoum, Mohamed Abdelwahab… Ma seconde école, c'est la musique raï. C'est Cheb Khaled. Le répertoire ancien de Cheb Khaled. Comme Maândi Hadja Fenass, Bakhta… Après, j'ai appris les bases de l'interprétation. Il y a eu un «alliage» entre ce que j'ai appris de mon père et ce que j'ai choisi d'écouter, le raï. Avec un peu de musique occidentale. Cette alchimie décline ce que je chante maintenant.
- Seriez-vous intéressé par une collaboration ou autre featuring avec une formation ou un artiste algérien ?
(Rire). Je voudrais chanter avec Cheb Khaled, Cheb Mami… Dommage, j'aurais aimé chanter avec le regretté Cheb Akil, Allah yarahmou. Il m'est très cher ! Inch'Allah avec aussi des artistes algériens. Comment qualifiez-vous votre style musical ? Des déclinaisons «khalidji»…
C'est le «rendu» de cet alliage et amalgame musical que j'ai écouté dans ma vie. Et j'essaie de décliner et révéler un style propre à moi. Dans ce genre musical, vous pouvez écoutez quelque chose proche du «khalidji». Mais avec une âme marocaine. Soit à travers les paroles, l'interprétation, le rythme… La musique est sans frontières. C'est cela le fun, le plaisir !
- Vous faites aussi dans le djing, l'electronica et autre dance…
Le djing a un grand rôle dans mon show. Parce que c'est une chose nouvelle dans notre monde actuel. En tant que monde arabe. Il est rare d'y voir des artistes évoluer avec des Dj, des danseurs et des chorégraphies de la culture urbaine et contemporaine (hip-hop). Aussi, j'essaie d'innover quant à la performance scénique en m'entraînant, répétant et la maîtrisant. Il s'agit de donner quelque chose de nouveau, de frais et de divertissant au public.
- Vous êtes instrumentiste. Vous jouez du clavier. Donc, vous composez…
Le clavier, c'est l'instrument que j'avais depuis mon jeune âge. Avant le chant, je jouais du clavier. Et le clavier m'a attiré vers la chanson. Donc, c'est à travers cela et les encouragements de mon père que j'ai appris à chanter. Mon père m'a toujours dit que si je maîtrisais l'instrument et le chant, je serai meilleur. Je lui ai fait confiance ! et ça marche !
- Ecrivez-vous vos lyrics (paroles) comme Enty ?
Non ! Je n'écris pas tout le temps. Mais j'ai de talentueux amis. Comme Samir Elmoujari, l'auteur de la chanson Enty. La composition est de Mohamed Erefaï et l'arrangeur et mixeur est Dj Van. Mais, j'ai d'autres chansons que j'ai écrites comme Azziz Ou Ghali que j'ai interprétée avec mon père, Lamouima, une chanson raï que j'ai composée.
- Ce serait bien de travailler avec le grand Red One…
Ce serait un grand honneur que de travailler sur un projet avec Red One. L'occasion ne s'est pas présentée. Mais j'espère, inch'Allah, qu'on fera ensemble quelque chose de beau.
- Y a-t-il quelque chose sur le feu comme projet ?
Oui, il y a un nouvel album que je prépare. Il y a aussi un single qui sortira à la fin du mois de février 2015.
- Quel est son titre ?
(Rire). Surprise ! Une nouvelle musique. Dans l'esprit d'Enty. Mais avec un nouveau son. On travaille toujours dessus. Je veux prendre mon temps parce que c'est une grande responsabilité. Et ce, pour sortir quelque chose du niveau d'Enty.


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