La Fédération internationale de football (FIFA) a adressé un dernier avertissement à la direction de la JSK, en lui fixant un ultimatum, pour régler son contentieux avec son ancien entraîneur, le Français Jean-Christian Lang, limogé en novembre 2009. C'est la Ligue de football professionnel (LFP) qui a vendu la mèche, en publiant mardi soir, sur son site web officiel, une correspondance de la FIFA adressée, dimanche dernier, à la Fédération algérienne (FAF), qui devait, à son tour, la transmettre à la direction de la JSK. Dans cette correspondance, la FIFA somme la direction de Mohand Cherif Hannachi, pour la énième et surtout «la dernière fois», de régler son contentieux avec son ancien coach, Jean-Christian Lang, en «payant sans tarder les montants dus», fixant même un ultimatum aux responsables de la JSK pour payer les 50 000 euros réclamés par le technicien français, suite à son limogeage en novembre 2009, avant la date butoir du 25 février, faute de quoi «et dans le cas où le club de la JSK ne prendrait pas position, ni ne se soumettrait au paiement avant l'échéance du délai fixé, la commission de discipline de la FIFA se prononcerait alors, sur la base du dossier en sa possession», précise le communiqué de la FIFA, qui avance même la date du 10 mars pour le traitement de l'affaire devant la commission de discipline de l'instance footballistique internationale. C'est dire que la JSK, qui a réussi, cinq ans durant, à se soustraire à cette injonction de la Fédération internationale de football est désormais dans l'obligation de débourser la somme de 50 000 euros et de la verser au plaignant, Jean-Christian Lang, pour éviter les foudres de la FIFA et les sanctions qui en découleraient, ce qui ne sera pas pour arranger les affaires du club kabyle, acculé de toutes parts depuis le décès tragique de son avant-centre le Camerounais Albert Ebossé. Il est à noter, que face à cette nouvelle injonction de la FIFA, la direction de la JSK est restée muette, en l'absence de son président, M. Hannachi, actuellement en France, au moment où le manager général, Samy Idrès, ne répondait pas à nos appels.