La Can-2017, pour laquelle l'Algérie est candidate, fait naturellement débat actuellement dans le pays. C'est dans cet ordre que le sujet a été évoqué par Leonard Dubreuil, un expert-conseil au pilotage à la coorganisation de la CAN-2012 et à la candidature gagnante de la Guinée pour la CAN-2023, lors des 6es journées du marketing sportif qui ont eu lieu, hier, à l'hôtel El Aurassi, à Alger. Fort de son expérience pour la préparation des dossiers de candidature pour l'organisation de cet événement sportif continental, celui-ci laissera entendre, en présence du ministre des Sports, Mohamed Tahmi, qui a assisté à sa conférence, que «techniquement» c'est l'Algérie qui a le plus de chance de remporter l'édition de 2017. Selon lui, pour de multiples raisons, les trois autres concurrents ne font pas le poids. Le Gabon, un cas qu'il connaît de très près, ne pourra être prêt. L'Egypte, elle, a hypothéqué ses chances avec le dernier incident entre supporters et policiers, qui a provoqué 22 morts. Le cas du Ghana, lui, est lié aux trois futurs organisateurs, à savoir le Cameroun (2019), la Côte d'Ivoire (2021) et la Guinée (2023), qui sont tous de la même région. Mais, ajoute l'expert, souvent la désignation des pays hôtes de CAN n'est pas seulement le résultat d'une concurrence entre les dossiers. D'autres aspects entrent en considération. D'ailleurs, il avouera qu'il ne s'attendait pas à ce que la Guinée remporte la CAN-2023, alors qu'elle était candidate pour 2019 et 2021 et que, préalablement, seules ces deux éditions étaient en jeu. Ce qui a été corroboré par le ministre des Sports qui a déclaré qu'il faudrait défendre le principe selon lequel «seul le dossier déposé en fonction du cahier des charges doit être pris en considération».