- Réghaïa : Route défoncée La portion de route reliant la ville de Réghaïa à l'autoroute Est-Ouest est dans un état lamentable. Des trous béants jonchent la route, particulièrement à proximité de la nouvelle station de bus. Les autorités locales sont appelées à prendre en charge les travaux de revêtement, car elle est devenue impraticable. Par ailleurs, même constat au niveau de la route reliant le centre-ville de Réghaïa à la gare ferroviaire. Le mauvais état de ce tronçon rend le déplacement des voitures difficile. «Ma voiture est mise à rude épreuve. Je suis dans l'obligation de changer les amortisseurs tous les six mois. Je lance un appel aux autorités locales pour qu'elles fassent leur travail», confie un automobiliste. Cette situation prévaut également au centre-ville, où certaines ruelles sont dans un état pitoyable. - Parution : Le Fahs algérois autrefois Après la parution de quelques traités relatifs à certaines villes et zones urbaines du Sahel algérois, ou cette campagne qu'on appelle El Fahs, telles que Baba Hassen, El Achour, Ouled Fayet, Khraïcia, et les anciennes demeures et jardins mauresques (Diar et Djenayen El Fahs) à El Biar, Hydra et Ben Aknoun pour ne citer que celles-là, l'auteur Ahmed Karim Labeche vient de mettre en librairie un précis monographique non moins exhaustif et large intitulé Chéraga, une banlieue d'Alger. Scindé en huit chapitres, le nouveau corpus plonge d'emblée le lecteur dans cette zone géographique qui fut dans le temps une campagne, sa métamorphose depuis les douars implantés par les premières tribus jusqu'aux haouchs et djenan (fermes et jardins) en passant par les batailles de juin 1830 et l'installation des tout premiers colons. L'auteur brasse large et déborde sur les collines où sont enfouis les villages de Beni Messous et Dély Ibrahim, ou encore Bouchaoui (ex-La Trappe) et Staoueli qui font partie du cordon du Sahel algérois.